Dans le cadre de la semaine nationale de la sécurité routière, ce sont au total, 200 conducteurs de motos taxis et chauffeurs qui ont été formés, sur le code de route pour la prévention des accidents. Ces formations ont été organisées par l’AGUISER, en collaboration avec le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.
Instituée par les Nations Unies, la Semaine Nationale de la Sécurité Routière est célébrée chaque année dans tous les pays pour rendre hommage aux victimes des accidents de la route. A Conakry, après la formation cette année des agents de la police routière, c’est le tour des conducteurs de mototaxis d’être formés et sensibilisés sur l’importance du code de la route. C’est cette formation-là qui va faciliter leur travail en diminuant les accidents.
Au cours de cette formation, les messages clairs ont été adressés à l’endroit des participants. Ils étaient relatifs au bon comportement et de la considération des des policiers qui sont leurs amis et des ennemis ; de l’excès vitesse ainsi que de la troisième position.
Parmi les formateurs, figurait l’ancien directeur central de la sécurité routière, Hamidou Babacar Sarr. Ce spécialiste des questions de sécurité routière a saisi l’occasion pour demander à tous les usagers en général d’appliquer les règles de bonne conduite, pour éviter désormais des accidents graves et mortels. Pour lui, si cette réglementation est appliquée, les cas d’accidents graves seront réduits. : « c‘est pourquoi, lors cette formation, on leur a expliqué également les causes des accidents, les conséquences morales et économiques. La route, il faut être patient. La route, il faut être tolérant pour toi. La route, il faut s’accepter. Tu n’expliques pas les règles élémentaires, tu t’exposes et tu exposes la vie des autres » a-t-il souligné.
En réaction, le directeur central des CEMIS a insisté beaucoup sur la formation des conducteurs. Colonel Ibramassour Diabaty espère voir désormais un changement de comportement dans la circulation. Il a déclaré ceci : « je suis content, ému, émerveillé, parce que la formation ramollit le comportement. Moi, je constate avec amertume, les gens qui quittent les villages, viennent au niveau des stades, où ils apprennent à conduire la moto en deux et trois jours, et ils sont dans la circulation. Bonjour les dégâts. Donc, battez-vous, faites en sorte que de façon légale, qu’il y ait des permis pour les motards. Je suis content de cette formation. Là, je crois que ça va changer beaucoup de choses » a-t-il espéré.
C’est par un test suivi de la remise des casques de protection aux gagnants et la distribution de quelques triangles de signalisation aux chauffeurs, que la formation a pris fin.
Mamoudou Daman pour www.lavoixdupeuple.info