Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet : « Pouvoir d’agir des Associations et des jeunes engagés pour la santé sexuelle ‘’PAJES’’ », un atelier de renforcement des capacités à l’intention de dix (10) journalistes issus des médias a été organisé les 23, 24 et 25 mars dernier. C’est une initiative du consortium Solthis, de la coalition nationale des organisations de la société civile pour la planification familiale et d’ABLOGUI. Objectif, renforcer les connaissances et compétences de ces journalistes sur les questions liées aux droits de santé, sexuelle et reproductive y compris les violences basées sur le genre ‘’VBG’’ en vue de susciter leur implication dans la diffusion des messages adaptés en faveur des adolescents et jeunes.
La cheffe de projet promotion de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes dudit consortium, Dr Kadiatou Sy exprime ses attentes au terme de ces trois jours de formation de ces hommes de médias identifiés comme leurs partenaires : « L’objectif de cette formation étant de promouvoir la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes, on ne peut pas promouvoir la santé sexuelle et reproductive sans impliquer les hommes de médias. Donc, cette formation a pour objectif de renforcer les capacités de ces journalistes dans le domaine de droit en santé sexuelle et reproductive et élaborer des messages adaptés et pertinents pour les jeunes dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive afin de permettre déjà à introduire dans leurs activités quotidiennes, des émissions et articles relatifs aux thématiques enseignées par les facilitateurs pendant cette formation. Car, pour nous, 50% de la réussite de notre projet dépend de l’implication des médias, malgré l’animation par des paires éducateurs et des sensibilisations dans les écoles et autres. Il faut dire que la presse est le quatrième pouvoir. Elle nous aidera à donner de bonnes informations aux population qui les aideront d’éviter des grossesses précoces et non désirées, des avortements provoqués, des infections sexuellement transmissibles mais également de leurs connaissances en droit de santé sexualité et reproductive » a-t-elle souligné.
Cet atelier a bénéficié l’appui financier de l’ONG Solthis (Solidarité Thérapeutique et Initiatives pour la santé), la responsable de partenariats avec les organisations de la société civile KARIMA DEVAUTOUR fonde un espoir sur l’avenir avec ‘’une réussite’’ de la formation des journalistes : « nous avons pensé qu’il était important que des journalistes partenaires de la coalition soient outillés sur les messages clés afin d’informer un large public à travers leurs différents organes de presse. Dores et déjà, nous sommes convaincus que cette formation sera bénéfique du projet « Pouvoir d’agir des Associations et des jeunes engagés pour la santé sexuelle ‘’PAJES’’ », pour la simple raison que j’ai été agréablement surprise de la participation tout le monde, de l’implication des journalistes sur ces thématiques. En général, je suis contente du résultat et j’ai l’espoir que ce sont des messages qui pourront effectivement mieux informer les jeunes et aider à la prévention dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive SSR » a-t-elle indiqué.
A noter que pendant ces trois jours, les participants ont été outillés par deux facilitateurs sur : » le contexte politique et législatif en DSSR » au plan international, sous-régional et national; des définitions du concept SR et ses composantes; les thématiques prioritaires de la SSRAJ; le processus d’élaboration du message ».
Oumar M’Böh
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