La rencontre ministérielle des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sur le développement économique du Liptako-Gourma, ouverte jeudi à Bamako, a pris fin samedi sur la décision des participants d’œuvrer à “une rapide intégration économique” des trois pays de l’Alliance, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Pour ce faire, les ministres de l’Economie et les experts des pays membres qui ont pris part à la rencontre ont recommandé plusieurs mesures relatives à l’accélération de la mise en place de l’architecture juridico-institutionnelle et des mécanismes de financement des instances de l’Alliance, au renforcement de la fluidité et de la sécurité des corridors d’approvisionnement ainsi qu’à l’accélération de la mise en œuvre des projets et programmes énergétiques, agricoles, hydrauliques d’intérêt commun, indique le communiqué final publié à l’issue des assises.
Ils ont également, ajoute la même source, préconisé la création d’une compagnie aérienne commune, la réalisation de projets de centrale nucléaire civile à vocation régionale, la mise en place d’un fonds pour le financement de la recherche et des projets d’investissements énergétiques et l’élaboration d’une stratégie commune d’industrialisation.
La charte instituant l’Alliance des Etats du Sahel (AES) a été signée le 16 septembre 2023 à Bamako par les trois pays membres. Son objectif principal est d’”œuvrer à la sécurisation, à la promotion de l’indépendance économique et à l’intégrité de l’espace du Liptako-Gourma”.
Source : Xinhua