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Ce samedi 17 juin 2023, dès 09h notre reporter s’est rendu sur le terrain pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’entretien périodiques de la route Sangaredi-Télimélé (147 kilomètres).
Sur le terrain, comme annoncé dans notre précédent constat, les travaux d’ouvrage ont commencé à Thiankounaye au niveau de la gare routière de Télimélé. Depuis trois jours maintenant, des pioches et pelles à la main, des jeunes sont en train de creuser pour ouvrir ce grand caniveau pour permettre l’évacuation des eaux de ruissellement qui a déjà emporté toute la latérite et provoqué des dégâts chez certains habitants. Un ‘’gradeur’’ et un ‘’compacteur’’ qui semblent être dans des situations de convalescences suite à des pannes récurrentes continuent à opérer petit à petit sur le terrain. Au niveau de PK1 sur le petit marigot (Thiankounaye), une concession est déjà victime d’inondations la nuit dernière, et plaide auprès des responsables de l’entreprise d’accélérer les travaux et d’ouvrir très rapidement le caniveau d’évaluation.
L’autre problème que nous avons rencontré sur le terrain, c’est la fermeture de la carrière qui commence déjà à impacter les travaux de l’entreprise. Interrogé sur cette situation qui pourrait encore retarder l’évolution normale des travaux de cette route qui a connu un grand retard, monsieur Diawara qui parle au nom de l’entreprise ‘’la Guinéenne d’entreprise’’, affirme ignorer totalement le motif de la fermeture de la carrière.
Selon lui : « le jour du lancement devant le Premier ministre même, c’est la CBG qui nous a donné cette carrière. Aujourd’hui matin, c’est un pick-up de la gendarmerie qui a débarqué pour la fermeture de la carrière sous l’ordre de la CBG » a-t-il déclaré.
Sur la question de savoir si l’autorisation d’exploitation de la carrière sur la mine de la Compagnie des Bauxite de Guinée ‘’CBG’’ était notifiée par écrit ? il a répondu par la négative « Non, c’était une autorisation verbale » a-t-il précisé.
Interrogé sur le sujet, la Gendarmerie de Sangarédi dit ne pas être informée : « C’est la brigade d’intervention qui s’occupe de la sécurité des mines et carrières », a-t-elle souligné.
Même réaction chez monsieur le sous-préfet qui a été joint au téléphone. Pour lui, il est question d’amener les deux parties autour d’une table pour en savoir davantage sur ce qui prévaut : « Hier, après le lancement des épreuves, un des travailleurs de Diawara est venu me trouver dans mon bureau pour le même cas. Je l’ ai orienté vers le directeur de la CBG et le Mr le préfet pour que ce dernier puisse intervenir. Mais depuis lors il n’est pas revenu vers moi ». a-t-il indiqué.
A cette allure, le nouveau délai des travaux risque d’être encore dépassé.
Affaire à suivre…
Ibrahima Saapy Diallo, pour www.lavoixdupeuple.info