Les acteurs des différentes plateformes de la société civile guinéenne se sont retrouvés ce samedi pour échanger autour du projet de nouvelle constitution qui sera bientôt soumis au référendum.
Dans son discours d’ouverture le coordinateur national de la MAISON des associations et ONG de Guinée Mamadou saliou Barry, a rappelé le rôle qu’a joué la societe civile dans l’encrage de la démocratie en Guinée avant de revenir sur les avancées majeures notifiées dans ce projet de nouvelle constitution rédigé par le CNT qui selon Mamadou saliou Barry méritent beaucoup de réflexion.
« La société civile depuis le nouvel élan du 05 septembre 2021 a pleinement joué son rôle de vigie Républicain. Elle a participé et elle a été au cœur du processus de débats d’orientation constitutionnel, de consultation nationale ou d’autres contribution majeure. Elle reste un partenaire incontournable de l’État dans la construction démocratique, le développement mais également elle prend part essentiellement dans la défense des droits des citoyens face au dérive potentiel du pouvoir établi . »
Le coordinateur national de la MAO appelle les acteurs à une réflexion approfondie à fin de permettre aux citoyens de faire un bon choix le 21 septembre prochain.
« Cette rencontre est un espace de dialogue Franc, constructif et apaisé. Notre rencontre est liée à cette situation qui aujourd’hui préoccupe notre peuple, les enjeux sont très majeures et nous acteurs engagés après des populations, devront s’approprier du contenu de ce texte pour mieux vulgariser pour permettre aux citoyens de faire un choix éclairé lors du référendum prévu le 21 septembre prochain. »
Ce qui a réconforte Fatoumata Tounkara présidente de l’ONG AFFEH (aide aux femmes fistuleuses et aux enfants handicapés) c’est la prise en compte des personnes vivant avec handicap dans ce projet de nouvelle constitution.
« Il y’a de l’avenir avec cette nouvelle constitution et surtout pour ces enfants porteurs d’handicap, tout guinéen a droit de s’inspirer de cette nouvelle constitution surtout que c’est pour le développement de notre pays. Quand on regarde les articles qui y sont mentionnés on peut dire que chacun peut se retrouver de dans. »
Chouaïb Diakité de l’ONG A-PESEG dénonce de fait que la société civile qui selon lui est mise à l’écart dans la prise des décisions politiques du pays mais qu’à cela ne tienne il sengage au côté des autorités dans la vulgarisation projet de nouvelle constitution.
« Donc c’est important pour nous de mettre en lumière tous les textes qui vont avec cette nouvelle constitution. Il faut rappeler que les anciennes constitutions ont connu beaucoup de chamboulement, chaque fois c’est une nouvelle constitution, une nouvelle République donc nous pensons que cette fois-ci sera la dernière constitution pour notre pays. »
Cette rencontre entre les acteurs de la société civile a été mise à profit pour poser des inquiétudes concernant certains articles.
Aboubacar Oularé pour www.lavoixdupeuple.info