La Haute Autorité de la Communication (HAC) et des représentants des Associations professionnels de la Presse de Guinée étaient en concertation ce mardi 23 janvier 2024 au siège de la HAC sis à Kaloum. La rencontre avait pour objectif, discuter sur le sujet dont la presse guinéenne est entrain traverser actuellement (restriction, brouillage, manque d’internet etc.).
À la fin du tête à tête entre les deux parties, Aboubacar Camara, président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée, (URTELGUI) est revenu sur la quintessence de leur rencontre.
À sa prise de parole, il a avant tout fait savoir que bien avant, les associations de presse avaient pris l’initiative de rencontrer la Haute Autorité de la Communication, selon lui pour expliquer par écrit les préoccupations actuelles des professionnels de l’information en Guinée. «Nous avions demandé à la HAC de mener les démarches en vue que nous sortions de ce carcan. Les choses évoluent, nous sommes inscrits dans une dynamique de négociation en vue de trouver des solutions idoines. Dans cet ordre d’idée que nous sommes venus pour répondre à l’appel de la HAC. Les choses commencent à évoluer. »
Au cours de la rencontre était aussi question de discuter sur l’interpellation du secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, Sékou Jamal Pendessa en détention depuis le vendredi 19 janvier 2024. Aboubacar Camara a fait savoir que le sujet a été évoqué au cours des discussions par les deux parties. « Nous allons œuvrer par tous les moyens légaux pour qu’il puisse recouvrer sa liberté. La HAC a pris l’engagement d’accompagner les Associations dans ce sens par ce qu’il n’est pas bien de voir un journaliste en prison.»
Ibrahima Diallo pour www.lavoixdupeuple.info