Les dessous du football féminin guinéen viennent d’être violemment secoués par une révélation troublante. Oumar N’Diaye, journaliste sportif bien connu et actuel membre statutaire de la Fédération Guinéenne de Football (FGF), a levé un coin du voile sur ce qui semble être un mal enraciné dans plusieurs sélections féminines du continent.
Lors d’une intervention au Centre Technique de Nongo, ses mots ont claqué comme un coup de sifflet inattendu : « Parmi les 18 filles, il y avait au moins six couples. » La scène remonte à un déplacement de l’équipe nationale féminine à Dakar, puis à Harare. Ce qui aurait dû être un regroupement professionnel s’est transformé, selon ses dires, en un théâtre de tensions sentimentales. Les joueuses auraient expressément demandé à être logées avec leur compagne, affichant indirectement des relations amoureuses entre coéquipières.
Refusant de céder à ces demandes, Oumar N’Diaye raconte avoir été témoin d’une nuit agitée ponctuée de bagarres entre joueuses, filmées par les caméras de surveillance de l’hôtel. À quelques heures d’un match international. Résultat : une défaite sur le terrain (3-1), une équipe dissoute, et une émission spéciale de la RTG en guise de dénonciation.
Mais ce qui inquiète davantage, c’est l’ampleur du phénomène. « Au Mali, au Ghana, à Lagos, à Abuja, à Bissau… c’est la même chose », affirme-t-il, soulignant que ces comportements ne sont plus des cas isolés, mais une réalité quasi-systémique dans le football féminin africain.
La Fédération Guinéenne de Football n’a, pour l’instant, ni confirmé ni infirmé ces déclarations. Mais l’onde de choc, elle, est bien réelle.
Jusqu’où faudra-t-il aller pour rappeler que porter le maillot national, c’est d’abord honorer un drapeau – pas s’y lover en duo ?
M’Böh Oumar