Ce mercredi à Faranah, il y avait du monde partout. La campagne de vulgarisation pour le référendum du 21 septembre a rassemblé des centaines de jeunes dans les rues. Et il ne s’agissait pas juste de dire “oui” à la nouvelle constitution. Non. Les pancartes étaient claires : emploi pour les jeunes, éducation, opportunités locales… Les messages étaient criants, parfois drôles, souvent très directs.
Devant les ministres et cadres présents, Dr Dansa Kourouma, président du Conseil national de transition, le ministre de la Justice et d’autres responsables, la jeunesse a pris la parole avec force. Les slogans scandaient leur volonté : “Oui à la constitution, oui à notre notre emploi !” Chaque pancarte, chaque mot, montrait que ces jeunes veulent être écoutés et pris au sérieux.
La scène était simple mais impressionnante. Pas de grandes mises en scène, juste des jeunes motivés, qui ont parlé fort et clairement de ce qu’ils attendent pour leur ville et pour eux-mêmes. Cette mobilisation n’était pas seulement un soutien au référendum, c’était aussi un message : nous existons, nous avons des attentes, et nous voulons qu’on y réponde. Avoir de l’électricité 24H sur 24, de l’eau potable, et des infrastructures. Ces messages ont eu des échos favorables auprès des autorités, qui ont réitéré leur volonté d’aider la région de Faranah en particulier et toute la Guinée en général.
Avec le 21 septembre qui approche, Faranah se place sous les projecteurs. Pas seulement pour le vote, mais pour montrer que là-bas, la jeunesse ne se tait pas. Elle parle, elle revendique, elle espère. Et elle le fait avec détermination, devant tous ceux qui sont venus écouter.
Oumar M’Böh, envoyé spécial