L’article 2 de la Charte du gouvernement de la Transition, parle du renforcement de la cohésion nationale et la poursuite du processus de réconciliation nationale. Dans cette lancée, des idées viennent de partout, certains demandent aux nouvelles autorités de s’inspirer de l’expérience de l’Afrique du Sud sous feu Nelson Mandela, ancien président de ce pays. Ce dernier avait initié la création d’une Commission de la vérité et de la réconciliation, dont le but était de recenser toutes les violations des Droits de l’homme commises d’une part, par le régime d’apartheid depuis le massacre de Sharpevilke en 1960, où 69 manifestants noirs avaient été froidement abattus par la police sud-africaine, et d’autre part, par les mouvements de libération nationale comme l’ANC, le parti de Madiba. L’objectif étant de permettre une réconciliation nationale entre les victimes et les auteurs d’exactions. C’est cette même démarche que souhaite l’ambassadrice de la Paix universelle, madame Gnama Martine Traoré. Mais la différence est qu’elle souhaite à ce que les dirigeants des régimes précédents demandent pardon au Peuple de Guinée pour qu’enfin qu’il ait la paix en Guinée. Car, sans la Paix on n’a même pas la santé.
Oumar M’Böh