Depuis le 15 avril dernier, l’opération de recensement à vocation d’état civil a été lancée sur tout le territoire guinéen. Dans la commune de Sanoyah, l’une des 13 communes de la région administrative de Conakry, malgré les multiples problèmes rencontrés, l’opération de recensement se déroule sans difficultés majeures.
Invité au journal de la radiotélévision guinéenne ce lundi 05 mai, Ali Massa Maden Keita a évoqué les problèmes rencontrés liés aux pannes techniques et l’affectation des agents dans les quartiers : « Tout se passe à merveille ici dans la commune urbaine de Sanoyah. Les activités sont planifiées comme : d’abord nous avons eu à identifier les CAR. Egalement meublés ces CAR au nombre de quatre à cinq membres par CAR. Au niveau des dix quartiers qui composent pour le moment la commune urbaine de Sanoyah, il y en a eu deux CAR par quartier. Chaque quartier a eu deux machines de recensement. Ces machines de recensement sont composées d’ordinateurs, appareils photos pour la prise des photos d’identités, de scanners, de l’appareil iris et d’autres également. On a eu des problèmes de kits. Aussitôt informé, aussitôt dispositions sont prises et aussitôt ces situations sont réglées » a-t-il rappelé.
Malgré les moyens mis en place par la délégation spéciale de Sanoyah avant le début de l’opération de cet enrôlement, jusqu’à présent certains citoyens ne disposent ni extraits d’actes de naissance, ni jugements supplétifs et même un certificat de nationalité : « Avant de commencer le processus d’enrôlement de recensement biométrique, j’ai d’abord tenu une assemblée générale dans ma juridiction au cour de laquelle, j’ai invité l’ensemble des responsables de toutes les composantes pour leur informer de ce qu’il y a à mobiliser en terme de documents de bases pour se faire enrôler. Entre autres documents, l’extrait de naissance ou le jugement supplétif ou le certificat de nationalité. La population de Sanoyah suffisamment informée, ceux qui n’en avaient pas se sont mis à la tâche pour se procurer l’un de ces trois documents. Malgré tout, il y a vraiment des cas constatés des citoyens qui ne possèdent ni extraits d’acte de naissance, ni jugement supplétifs et ni certificats de nationalité » a déploré le président de la délégation spéciale de la commune de Sanoyah.
Tamba Bakary Sandouno pour www.lavoixdupeuple.info