Le Coach des coachs et l’écrivain Simon Ouedraogo était en séjour la semaine dernière en République de Guinée. Il était l’invité d’honneur du Concert Éducatif de Karamo Sangaré. Un événement qui a réuni plus de 1500 jeunes étudiants et entrepreneurs. A l’occasion de cette visite, il a accordé une émission à la radio parlementaire du parlement guinéen. Au cours de cette émission d’une heure, le formateur a développé le concept de développement personnel qui touche différents aspects de la vie : professionnel, personnel, spirituel, financier, relationnel, familial. Aussi, coach Simon Ouedraogo qui vient d’écrire un livre intitulé ‘’Puissance de l’Auto Education’’, a justifié les raisons qui l’ont motivé à écrire cet ouvrage de 303 pages dont neuf (12) chapitres. Il est imprimé à des milliers d’exemplaires et vendus partout à travers le monde.
D’abord, la partie relative au développement personnel, il a déclaré ceci : « Comme j’aime à le dire, quand on parle de développement personnel, on parle de la capacité de l’être humain à se transcender, à utiliser ses ressources innées. Pour moi, la richesse, le développement, ça doit être comme la sueur. Vous savez, je ne peux pas emprunter la sueur de M. Oumar pour mettre sur mon front, ni la sueur de M. Barry. Quand je veux avoir de la sueur sur mon front, c’est simple. Je me mets à faire un exercice physique à mesure de continuer, que je le veuille ou pas, que je crois ou pas, à ma grande surprise, je vais avoir de la sueur. Et ça vient de moi. Donc, c’est la même chose pour une personne qui veut être riche. Tout est déjà mis en nous avant notre naissance. Raison pour laquelle le développement personnel est là pour dire à l’être humain, « Hey, attention, tu n’es pas n’importe qui. Il faut exhumer tes valeurs. » Un corps sain dans un esprit sain. Donc, un développeur personnel ou quelqu’un qui veut se développer personnellement, doit tenir compte vraiment de son corps physique. Il doit faire des exercices physiques, bien manger, rester en forme. Si tu es en bonne santé. Peu importe ce que tu es dans la vie, ça doit d’abord prendre forme dans ton esprit avant de prendre forme sur le plan physique, c’est pourquoi j’ai dit que tout est métaphysique. Même chose aussi en tant qu’être humain, souvent face à certaines émotions, nous abandonnons, on laisse tomber. Donc, on ne peut pas faire ce qu’on appelle l’ablation totale de l’émotion en l’homme. Mais nous pouvons travailler à aménuiser nos émotions pour faire face à certaines situations avec pragmatisme, avec rigueur » a-t-il affirmé.
S’agissant du but de son livre, ‘’Puissance de l’Auto Education’’, le coach Simon Ouedraogo a dit que : « L’objectif recherché, c’est le bonheur absolu. Parce que ce que vous n’avez pas compris, c’est que le plus grand malheureux, c’est celui qui a réussi seul, en fait. Imaginez-vous un milliardaire qui a été enterré par des pauvres. Vous savez qu’à la naissance, nous sommes venus dans les bras des gens et qu’à la mort aussi, nous irons dans les bras des gens… Certains pensent qu’être riche, c’est garder jalousement son secret, faire de la concurrence déloyale, avoir le monopole de quelque chose. En fait, tout ça, ça relève de la basse fréquence. C’est pourquoi ce livre est né, pour accompagner ce que je fais, afin de dire aux gens que quand on partage, on gagne plus. Quand on donne, on gagne plus. Donc, ma mission est d’éveiller, de crier, d’inspirer, de motiver, de tousser les bontés, c’est vraiment dans le but de me multiplier et dire aux Africains, plus on garde le secret, plus le secret n’est plus un secret. Donc il faut qu’on partage parce que le plus grand secret est qu’il n’y a même pas de secret. Donc, il faut qu’on partage parce que le plus grand secret est qu’il n’y a même pas de secret. Plus on partage nos secrets, plus ils sont multipliés » a-t-il justifié.
Il par ailleurs, abordé quelques passages de cet ouvrage en disant : « Chez nous, c‘est comme un avion qui décolle d’un aéroport A et tous les passagers savent qu’il y a un point d’atterrissage. Donc, c’est pour ça que je voulais d’abord travailler sur l’aéroport d’atterrissage avant que l’avion ne décolle. Donc, ici, pour parler de la puissance de l’auto-éducation, c’est une université à ciel ouvert pour tout être humain qui veut vraiment devenir la meilleure version de lui-même et qui n’a pas eu la chance comme tout le monde. La majorité des jeunes africains, avoir des parents très riches pour les envoyer dans des écoles sérieuses. Je précise, bien sûr, des écoles sérieuses. Donc, du coup, moi, j’ai été l’exemple vivant de l’auto-éducation. Savoir lire et écrire, collectionner des grands livres, lire beaucoup, lire des centaines, des centaines de livres, appliquer les enseignements, voyager, me transcender, me marier, me tailler une vie, partager, voyez-vous ? Donc, on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas. Donc, je me suis rendu compte que le succès est tellement facile que la plus grande difficulté d’un homme de succès, c’est de fabriquer un seul succès. Mais toi-même, si tu veux réussir, c’est la chose la plus facile. Maintenant, lorsque tu décides que tu veux voir quelqu’un qui va venir te dire merci de l’avoir fait réussir, c’est ça le plus grand boulot et ça devait être le travail d’un être humain comme ça. Faire réussir quelqu’un. Donc, à partir du moment où j’ai compris ça, j’ai dit il faut que j’écrive ce livre pour montrer aux gens qu’on peut partir de rien, de zéro, je vois même de moins 50. Parce que quand on veut construire les immeubles, le niveau zéro est déjà un grand investissement parce qu’il faut d’abord creuser, couler le béton. Donc, quand un immeuble est au niveau zéro, il faut te poser la question combien de milliards ils ont déjà mis en bas. C’est la question commune. Donc, à un certain moment, le zéro même n’est pas que le camarade de quelqu’un. Quand les gens disent que je suis parti de zéro, ils n’ont qu’à s’accepter. Parce que c’est son père qui a fait le moins 50 et sa mère a fait. Et lui, il a bénéficié de zéro. Donc, partir de zéro, ce n’est même pas une histoire qui fait rire. Moi, je suis parti de moins 50. C’est-à-dire, je suis né dans moins de 50, il a fallu que je bosse pour atteindre le zéro, et du zéro, maintenant, arriver là où je suis. Et je continue, le chemin reste encore. Donc, pour moi si tu es à moins 50 même, tu attrapes ce livre. C’est pourquoi j’ai été très prudent dans l’étude. J’ai mis Simon Ouedraogo University ; La puissance de l’auto-éducation, démarche psychométaphysique pour un succès responsable ; Guide ultime. Donc si on compte, ça fait 4 titres pour un seul livre. Donc, ça veut dire que c’est le guide ultime, et quand j’ai dit ultime guide, ça veut dire que celui qui rentre dans ce livre du chapitre 1 au chapitre 9, à moins qu’il ne l’ait pas appliqué, moi je peux jurer sur toutes mes forces qu’il va réussir » a-t-il développé.
Oumar M’Böh pour www.lavoixdupeuple.info