COUP DE GUEULE ET APPEL À LA RESPONSABILITÉ
En tant que jeune, conscient de mon rôle dans le développement de la Guinée, je suis profondément attristé de voir certains de mes camarades s’égarer sous l’indifférence de l’État Guinéen.
Nous sommes tous unanimes sur le fait que les bars et les lieux de fête prospèrent partout dans le pays, en particulier à Conakry et que les premiers clients sont souvent des jeunes, ceux-là mêmes qui doivent absolument construire leur avenir.
Le problème, cependant, ne réside pas uniquement dans cette prolifération, mais dans le fait que ces établissements, où la drogue et les chichas sont omniprésentes, ne sont en rien réglementés. Ils fonctionnent presque 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, alors que, dans un pays normal, ces lieux devraient être ouverts uniquement de 20h à 4h du matin, ni plus ni moins.
Pire encore, certains ont l’audace de les installer à proximité des universités, des écoles et des centres de formation, sans se soucier des conséquences sur nos jeunes. Un simple tour à Conakry suffit pour se rendre compte de l’ampleur de ce phénomène. Le mal est profond, bien plus que ce que l’on peut décrire ici. C’est pourquoi j’appelle solennellement le Président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya, à prendre des mesures fermes pour réguler ce secteur à travers les ministères de la Jeunesse, de la Culture, en associant le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, afin de garantir le respect des règles et préserver l’avenir de notre jeunesse.
Il ne faut pas espérer un avenir radieux si nous permettons à notre jeunesse, qui est l’espoir d’un lendemain meilleur, de se perdre ainsi. D’ailleurs, un autre fléau grandit en toute impunité, la prostitution, un phénomène qui, à ciel ouvert, défie nos coutumes, nos mœurs et nos valeurs.
Nos autorités doivent impérativement prendre conscience du danger imminent que cela représente.
C’est le cri d’un visionnaire, soucieux de voir une Guinée prospère, saine et digne de son potentiel.
Il était temps, pour moi de me libérer de ce fardeau, qui pesait sur ma conscience.
Falilou L’enfant De Zawia