Le procès du 28 Septembre 2009, s’ouvre le 28 Septembre prochain à Conakry, a rassuré le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits de l’homme, Alphonse Charles Wright. Selon lui, les dispositions sont en train d’être prises par les autorités à cet effet pour respecter cette date. Déjà, l’ancien président de la transition au moment des événements malheureux relatifs ‘’aux massacres’’, le capitaine Moussa Dadis Camara est de retour en Guinée, en provenance de Burkina Faso ; d’autres inculpés dont le colonel Moussa Tiegboro Camara ont été interdits de sortie du pays.
Du côté des victimes, elles rêvent de voir s’ouvrir enfin ce procès après plus de 13 ans d’attente sans succès. Malgré les annonces des Ministres qui se sont succédé à la tête du département de la justice pendant tous les régimes du Pr Alpha Condé.
En attendant l’ouverture dudit procès tant attendu, une source basée à la Maison Centrale de Coronthie nous apprend que des aménagements sont en train d’être opérés de ce côté pour pouvoir accueillir de nouveaux ‘’clients’’ dans les prochains jours dont certains viendront du procès du 28 Septembre 2009. Il nous dit ceci : « actuellement, ils sont en train d’aménager le coin pour recevoir de nouveaux venants, et ces aménagements sont en train d’être faits pour loger (… ;… ;…). La partie en question était occupée par des gardes femmes pénitentiaires qui ont été délogées pour un autre endroit » a confié notre informateur.
Récemment, le Collectif des avocats du général Abdoul Cherif Diaby, des colonels Claude Pivi, Moussa Tiegboro Camara et Blaise Goumou, avait informé l’opinion nationale et internationale que : « suivant exploit du 19 Septembre 2022 de Maître Konso CAMARA, Huissier de Justice à Conakry, nos clients ont été cités à comparaître le mercredi 28 Septembre 2022 à 10 heures devant le Tribunal ad hoc sis à la Cour d’appel de Conakry statuant en matière criminelle… Aussi, le Collectif rappelle qu’il n’existe aucune ordonnance de prise de corps dans le dossier des évènements du 28 Septembre 2009. Même si par extraordinaire une telle ordonnance existerait, ce qui est loin d’être le cas, elle ne saurait être exécutée dès lors que les accusés en liberté ont librement répondu à la première invitation. À ce stade de la procédure, il est admissible d’émettre une seconde invitation après que la première ait été honorée et sanctionnée par un procès-verbal d’interrogatoire conformément à l’article 386 du Code de procédure pénale. Par ailleurs, aucune disposition légale ne permet en l’espèce de décerner un quelconque mandat » avait écrit le collectif.
Affaire à suivre…
Lavoixdupeuple