Le prix du carburant connaîtra- t-il une hausse dans les prochains jours ou semaines en République de Guinée ? En tout cas, cette question taraude les esprits actuellement dans la cité à cause de l’augmentation du prix du baril à l’international. Cette éventualité n’est pas à exclure. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le premier ministre, Mohamed Béavogui, à la télévision nationale le samedi 12 mars 2022. Le chef du gouvernement a évoqué les difficultés auxquelles le Gouvernement est confronté, en continuant à subventionner le carburant. Il a précisé que sur chaque litre de carburant vendu, l’État subventionne deux mille sept cent francs guinéens (2700 GNF).
Selon monsieur Mohamed Béavogui : «Nous vivons une crise mondiale qui a été provoquée d’abord par la pandémie de Covid-19. C’est la première des raisons. Mais aujourd’hui, elle s’accélère avec la situation en Ukraine. Le prix du baril est passé pratiquement à 140 dollars. Vous comprendrez que c’est difficile alors que nous avons fait un calcul pour un équilibre qui est à 129 dollars. Pour être honnête et transparent avec les Guinéens, sur chaque litre que vous dépensez, l’État est obligé de payer 2700 GNF. Vous payez 10 000 francs guinéens, le gouvernement paie 2700 GNF. C’est ça la réalité », informe le premier ministre.
En plus, l’État se prive des recettes pour permettre à la population de souffler. « Nous travaillons pour essayer de coller les bouts et faire en sorte que les populations aient des denrées à bon marché bien que les produits arrivent déjà chers sur Conakry. L’État serre la ceinture au maximum, se prive des revenus qu’il pourrait avoir pour que les populations puissent marcher », a laissé entendre le chef du Gouvernement.
Mohamed Cherif Diallo
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