Après une année de gestion l’heure au bilan. L’équipe dirigeante a présenté un bilan élogieux ce mardi 17janvier 2023 à la corporation. Kadiatou KC Camara trésorière du SPPG dresse les grandes lignes.
« Au cours de l’année 2022, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée a mené beaucoup d’activités parmi lesquelles :
1-La finalisation du processus d’installation des antennes régionales du SPPG ayant permis la mise en place par élection, des bureaux exécutifs régionaux à Kankan, Faranah, N’zérékoré, Labé et Boké ;
2-Règlement à l’amiable de 5 dossiers opposant des employés de médias à leurs employeurs. Pour des raisons de secret professionnel, nous avons jugé nécessaires de garder sous anonymat, l’identité des travailleurs et médias concernés ;
3-Reglement à l’amiable, de 4 dossiers opposant des professionnels de l’information à des personnes et service externes à la corporation des journalistes ;
4-Reglement à l’amiable, d’un dossier opposant un journaliste à la direction d’un média dont il ne relève pas ;
5-Reglement à l’amiable de 3 dossiers opposant des confrères entre eux ;
6-Une vingtaine de journalistes défendus alors qu’ils étaient privés de leur liberté ou étaient sur le point de l’être ;
7-De nombreuses velléités de musellement de la presse stoppées ;
8-Obtention d’un local abritant le bureau du SPPG à la maison de la presse ;
9-Obtention de 2 places au conseil d’administration de la maison de la presse. Il faut noter que c’est la première fois que le SPPG siège au conseil d’administration de la maison de la presse depuis sa création ;
10-Obtention d’une place au conseil d’administration du fonds d’appui au développement des médias FADEM (en cours de validation) ;
11-L’intensification des opérations de syndicalisation ayant permis au SPPG de renforcer son assise syndicale comme le prouve une enquête d’Avocats sans frontières France sur le paysage médiatique guinéen (85% des journalistes sondés adhèrent au SPPG) ;
12-Renforcement de la collaboration avec Reporters sans frontières ;
13-Etablissement de nouvelles collaborations notamment avec international press institute ; une organisation internationale de défense de la liberté de la presse basée à Vienne en Autriche ;
14-Participation pour la deuxième fois, à l’établissement du classement mondial de reporters sans frontières sur la liberté de la presse ;
15-Etablissement pour la première fois, d’un rapport annuel du SPPG sur la liberté de la presse en Guinée ;
16-Obtention des maisons régionales de presse à N’zérékoré, Kankan, Kindia et Mamou ce, grâce aux démarches menées par les antennes SPPG au premier plan, celle de N’zérékoré où le gouverneur de région a donné le ton. Son exemple sera multiplié plus tard par le gouvernement avec l’implication personnelle de la ministre de l’information d’alors, Rose Pola PRICEMOU, à l’occasion de l’immersion gouvernementale ;
7-La participation à Grand-Bassam (Côte d’Ivoire), aux travaux de l’atelier sous régional du projet ‘’Implication 4 médias numériques pour une prévention active des conflits et des tensions’’(IMPACT) dresse-t-elle.
L’année 2023 semble être décisif pour le FPPG. C’est pourquoi la syndicaliste décline déjà les priorités de son organisation.
1-En 2023, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée ramène au cœur de ses activités comme priorité des priorités, la poursuite des négociations en vue de la signature de la convention collective des journalistes guinéens ;
2-L’obtention d’une part de la subvention allouée aux médias afin de matérialiser l’idée d’une mutuelle destinée à la prise en charge médicale des employés des entreprises de presse ;
3-Formaliser un mécanisme efficace de protection des journalistes dans l’exercice de leur métier notamment un fonds d’aide juridictionnelle en faveur des journalistes agressés et ceux faisant l’objet de menaces ;
4-Poursuite des démarches pour l’obtention des maisons régionales de presse à Boké, Labé et Faranah ;
5-Faire des plaidoyers en faveur des réformes pouvant renforcer davantage la liberté de la presse et l’indépendance des journalistes ;
5- Renforcement de capacités des hommes de médias.
6- Prise de contact avec des institutions et département ministériels », décline Kadiatou KC Camara.
Mamadou Mouctar Sylla
