Bah Oury, membre fondateur du parti de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et jusque là, Président du parti de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD), traverse une période difficile dans l’arène politique du pays. Pour cause, le fondateur de l’UDD Néma Bolonzile Jean Bienaimé Haba menace de le destituer à la tête de ce parti dont il est le fondateur. Il a justifié les raisons de son intention chez nos confrères de mosaiqueguinee : « Le bureau politique national a jugé nécessaire de débarquer Monsieur Bah Oury pour manque de résultats, incohérence dans ses attitudes vis-à vis des intérêts du parti. Il n’est même pas capable de réunir des militants pour des assemblées générales ordinaires et il prend des décisions unilatérales, il effectue des missions au nom du parti sans nous consulter pour qu’on puisse définir ensemble les termes de références de la mission et quand il arrive, il ne fait aucun compte-rendu. Il pense que nous sommes des jeunes et qu’il est tombé sur son plat préféré qu’il va déguster à volonté. Il est resté têtu à chaque fois qu’on lui fait des reproches. Il reçoit des dons, des bienfaits au nom du parti sans nous le dire quels sont les gens qui le lui donnent. Il nous fait adhérer à des plateformes politiques du pays sans même nous consulter. Tantôt nous sommes CAR, tantôt nous sommes FNDC, tantôt nous sommes avec l’opposition républicaine, on ne comprend rien », a t-il dénoncé.
De son côté, Bah Oury accuse Néma Bolonzile Jean Bienaimé Haba fondateur de l’UDD de paresseux et estime que : « C’est une campagne médiatique orchestrée par le pouvoir pour essayer de briser notre élan. Il utilise les maillons les plus faibles avec l’argent et la corruption mais bon, c’est des méthodes connues. On ne va pas se précipiter parce que si on se précipite, on fait leur jeu », a affirmé Bah Oury qui n’a pas pu aussi conjugué le même verbe que Cellou Dalein Diallo au sein de l’UFDG.
Bah Oury en tant que président de l’UDD a empêché ce parti d’aller aux élections législatives du 22 mars dernier, car il était au sein du front national de la défense de la constitution (FNDC), et avait décidé de boycotter ces élections. Ce parti n’aurait il pas eu au moins un député comme ceux qui ont pris part à ces élections ?
Certains observateurs conseillent Bah Oury de créer son propre parti politique et continuer son combat afin d’éviter des crises répétitives.
Oumar M’Böh