CCe vendredi matin, un appel inquiétant en provenance du quartier de Tigibri-Kolonko a alerté les autorités sur un cas de pendaison. Le substitut du procureur, Maître Bah, a rapidement ordonné l’ouverture d’une enquête.
À leur arrivée sur les lieux, les enquêteurs ont découvert que le propriétaire de la maison s’était pendu, dans des circonstances étranges. Ce dernier, dans une tentative de dissimuler son acte, a attaché la corde à une barre de fer située au-dessus d’un puits avant de se laisser tomber. Cependant, il ne parviendra pas à atteindre le fond du puits, son corps étant retrouvé immergé dans l’eau.
Aucune trace de violence ou de lutte n’a été constatée sur la victime. Ses proches ont nié toute forme de maladie mentale, et à leur connaissance, l’homme n’avait pas de tendances suicidaires. L’enquête a révélé que, bien que la victime ait consulté un médecin récemment, aucun diagnostic de dépression n’a été posé. Les médecins ont confirmé qu’il n’avait pas montré de signes évidents de troubles psychologiques. Des recherches ont également été menées pour savoir si ce type de comportement se manifestait dans la famille, mais aucune histoire de suicide familial n’a été signalée.
La situation demeure mystérieuse : quel facteur aurait pu pousser cet homme apparemment en bonne santé à commettre un tel geste ? Le manque d’antécédents médicaux et familiaux ne fait qu’ajouter à l’incompréhension.
Les enquêteurs continuent de scruter tous les indices dans l’espoir de découvrir une explication à cet acte désespéré. La vérité reste encore floue, et le silence autour de cet incident n’aide guère à éclaircir les circonstances de cette tragédie.
Djoumè Sacko pour www.lavoixdupeuple.info