Un atelier d’échanges entre des chargés de communication des administrations fiscales africaines et journalistes spécialistes de la fiscalité s’est ouvert ce mardi 11 février 2025, à Ouagadougou. Objectif, renforcer les capacités des participants notamment des journalistes à couvrir les questions relatives aux flux financiers illicites. C’est une initiative de l’Administration Fiscale Africaine (ATAF), une organisation internationale d’adhésion des autorités fiscales africaines, et compte 38 pays membres à travers le continent, en partenariat avec la Direction Générale des Impôts du Burkina Faso.
À l’horizon 2025, l’Académie continue de remplir son mandat d’améliorer l’efficience et l’efficacité des administrations fiscales africaines grâce à des programmes de formation de pointe, des approches novatrices et des partenariats stratégiques. Avec la vision de responsabiliser les professionnels de la fiscalité. L’Académie s’engage à relever les défis contemporains en matière de fiscalité tout en favorisant un développement économique durable sur l’ensemble du continent.
Pendant deux jours, les participants seront outillés sur les systèmes fiscaux en Afrique à travers les échanges d’informations, la diffusion des connaissances, le renforcement des capacités et la contribution active à l’agenda fiscal régional et mondial.
Le but rechercher par l’ATAF est de mettre en place des administrations fiscales efficientes et efficaces en Afrique pour devenir le leader sur les questions fiscales africaines, en vue d’améliorer le développement économique et améliorer les conditions de vie des populations africaines.
A rappeler que depuis son lancement official en 2009, à Kampala, en Ouganda, l’ATAF a pris de l’ampleur et de l’influence. Aujourd’hui, l’ATAF est une voix importante en matière de fiscalité en Afrique et dans le monde.
Mamoudou Daman depuis Ouagadougou pour www.lavoixdupeuple.info