Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah à la tête d’une délégation gouvernementale prend pas à la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York. Ce samedi 28 septembre 2024, il a l’honneur au nom du Président de la République Général Mamadi Doumbouya, prononcé son discours.
Au cours de son speech, Amadou Oury Bah a rappelé la date du 28 septembre 1958, marquant la date anniversaire de la Guinée qui a dit NON à la France. Malheureusement cette date anniversaire a connu un autre évènement tragique, celui des massacres au stade du 28 septembre en 2009.
Selon lui, ce sont « trois moments qui incarnent l’esprit de résilience et de liberté de notre peuple », a déclaré Bah Oury.
Il a rappelé le refus catégorique du peuple guinéen, en 1958, de se soumettre à la domination coloniale, d’où le début de l’indépendance nationale. Il a ensuite évoqué les événements du 28 septembre 2009, « lorsque les Guinéens ont réclamé, au prix de vies humaines, leur droit à la liberté et à la démocratie. »
Poursuivant, Bah Oury a souligné l’importance de « la refondation » qui, selon lui, est une action « entreprise » par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD). « Nous avons choisi de tourner la page de l’instabilité pour écrire une nouvelle histoire », a-t-il affirmé. Avant de rajouter que « La Guinée ne sollicite pas la compassion, mais elle propose un partenariat, une alliance active et dynamique, pour construire ensemble un monde en devenir. »
Enfin, le Premier ministre a lancé un appel à la communauté internationale pour « réformer les institutions multilatérales » et donner à l’Afrique une place légitime dans la gouvernance mondiale.
« L’Afrique, avec ses 54 États membres, ne peut plus être reléguée à une place secondaire…Nous appelons à ce que le continent africain obtienne des sièges permanents au Conseil de sécurité, avec tous les droits qui y sont associés, y compris le droit de veto », a-t-il martelé.
M’Böh Oumar