La Guinée participe activement, à travers le Conseil National de la Transition (CNT), à la 69ᵉ session de la Commission de la Condition de la Femme (CSW69) de l’Organisation des Nations Unies, qui se tient à New York depuis le 10 mars 2025 sous le thème : « Pour toutes les femmes et filles : droits, égalité et autonomisation ».
Conduite par la Première Vice-présidente de l’institution, la délégation parlementaire guinéenne a salué la tenue de cet événement majeur, qui permet de faire un bilan des avancées réalisées depuis la Conférence de Beijing, il y a 30 ans. Ce rendez-vous international est une opportunité de mesurer les acquis, d’identifier les défis persistants et de tirer les enseignements nécessaires pour garantir les droits des femmes et des filles à travers le monde.
Lors du panel co-animé par l’Union Interparlementaire (UIP) et ONU Femmes, axé sur le thème « Parlements et Beijing +30 : résister aux reculs et changer de paradigme en faveur de l’égalité des sexes », les discussions ont mis en lumière plusieurs lacunes persistantes. Parmi celles-ci figurent l’excision, l’incapacité pour les femmes, dans certains pays, de transmettre leur nationalité à leurs enfants, ainsi que d’autres entraves structurelles à l’égalité des sexes.
À l’issue des échanges, plusieurs recommandations ont été formulées, notamment :
• L’intégration du principe d’égalité entre les femmes et les hommes dans les constitutions des différents États ;
• L’application effective des textes de loi relatifs aux droits des femmes et des filles ;
• L’implication accrue des hommes dans la promotion de l’égalité des sexes, à travers la masculinité positive ;
• La lutte contre certaines pratiques religieuses et culturelles qui freinent l’émancipation et l’épanouissement des femmes.
La participation de la Guinée à cette session témoigne de son engagement en faveur de l’égalité des genres et de son ambition d’assurer un cadre juridique et institutionnel propice à l’autonomisation des femmes et des filles.
Saran Traoré