Moussa Dadis Camara est exactement à la barre ce lundi 12 décembre 2022, il est dans le vif du sujet désormais après s’être attardé sur les accusations du commandant Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba, notamment par rapport à la prise du pouvoir. Il a démenti tous les propos de son aide. Pour lui, c’est le destin qui l’a porté au pouvoir par l’entremise d’un certain nombre de personnes. Il a cité par exemple le feu général Lansana Conté et le général Bambo Fofana.
Pour revenir au fait, il a affirmé qu’il a voulu faire du 28 septembre, une date historique et de réconciliation nationale, mais en vain. Il dit avoir donc décrété la journée fériée chômée et payée avant d’effectuer un déplacement sur la ville de Labé le 26 septembre. Il dit être allé au Fouta d’abord pour éviter de tomber dans l’ethnocentrisme, sinon il avait bien voulu commencer par chez lui en forêt pour aller saluer et solliciter la bénédiction de ses parents.
Le 27 septembre, il rentre tardivement à Conakry. Lorsqu’il se reposait, il a été informé par Joseph Makambo de la marche des leaders politiques.
Il décide d’appeler Sidya Touré, président de l’UFR .Ce dernier lui répond qu’il se fait tard, qu’il n’a plus la possibilité de joindre les autres pour reporter la marche.
La manifestation a eu lieu. Le 28 septembre à 11 heures Makambo vient lui dire encore qu’il y a une grande manifestation au stade. Il dit alors être sorti de son bureau pour aller tenter de calmer la population. Toumba l’en a empêché, a-t-il reconnu.
Entre temps, poursuit le capitaine Moussa Dadis Camara, il lui a été dit qu’un groupe de militaires conduit par Toumba est intervenu au stade, et qu’il y a eu des problèmes.
Il dit s’être mis en colère, avant de décider de faire arrêter Toumba Diakité. Mais après il a opté pour une enquête internationale, à indiqué l’ancien président du CNDD. Mais en même temps, même s’il avait l’intention, il n’a pas pu arrêter Toumba parce que ce dernier avait tout une troupe derrière lui.
Son interrogatoire se poursuit. Il ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés. Il met tout sur la tête de son aide de camp.
Il a révélé que les évènements du 28 septembre 2009, était un complot savamment orchestré. Il cite Alpha Condé ancien président guinéen (2010-2021), Sékouba Konaté et leur exécutant Toumba Diakité, d’en être les auteurs.
Ahmed Sékou Camara depuis le tribunal pour www.lavoixdupeuple.info