La sélection argentine de football a remporté, dimanche, sur la pelouse du Stade de Lusail à Doha, sa troisième étoile, en battant en finale du Mondial 2022, son homologue française, au terme de la séance des tirs aux buts (4-2) après un match renversant sanctionné par le score de trois buts partout.
La première mi-temps de la finale, officiée par l’intraitable arbitre polonais Szymon Marciniak, s’est achevée sur le score de deux buts sans appel en faveur des Argentins.
L’Argentine a ouvert le score par le biais de Léo Messi sur pénalty à la 23ème minute et quatorze minutes plus tard, l’ancien Merengue Angel Di Maria a doublé la mise pour l’Albiceleste, à la 37ème minute.
Après la pause-citron, le Parisien Kylian Mbappé a permis à la France de revenir dans le match après avoir, en l’espace d’une minute, réduit le score sur penalty (80’) et égalisé dans la foulée (81’).
Après une première période de prolongations qui n’a pas enregistré de changement au niveau du score, l’inévitable Léo Messi inscrit son deuxième but du match et triple la mise pour son équipe, et ce à la 108ème minute.
Alors que tous les spectateurs pensaient que le match était plié, c’est encore Mbappé qui ressurgit pour inscrire un triplé et permettre aux Bleus d’égaliser encore une fois. L’attaquant parisien a inscrit un penalty, son deuxième du match, à la 118ème minute du jeu, soit à deux minutes du terme d’une finale renversante et imprévisible.
Lors de la séance fatidique des tirs aux buts, les joueurs argentins ont marqué tous leurs tirs, tandis que leurs adversaires français en ont raté deux. Il s’agit du Bavarois Kingsley Koman et du Madrilène Aurélien Tchouaméni.
Ainsi, l’Argentine remporte son troisième trophée mondial après les éditions de 1978 et de 1986 et les finales perdues des années 1930, 1990 et 2014. L’Albicelete aurait remporté trois finales et perdu autant.
Quant à son adversaire du jour, la France, elle a perdu sa deuxième finale après celle de 2006 et ses deux titres en 1998 à domicile et en 2018, échouant à remporter son deuxième titre d’affilée pour égaliser une performance, œuvre du seul Brésil de Pelé en 1958 et 1962.
Source Anadolu