Au cours d’une interview qu’elle a accordé à nos confrères de la radio Nostalgie Guinée, Aïssata Kaba, épouse de Charles Wright l’ancien ministre de la Justice parlant de sa supposée relation avec l’homme d’affaires guinéen Kerfalla Person Kamara ‘’KPC’’ apporte un démenti formel.
Selon elle : « Je ne sors pas avec KPC, il n’y a rien entre lui et moi. Je n’ai jamais connu KPC, même un seul jour auparavant. J’entendais son nom à la Télévision et dans les radios, Sosso Banna. Je n’avais jamais vu KPC. Je n’ai jamais connu le numéro de KPC, moi Aïssata Kaba. Je ne sais pas ce qui est entre lui et mon mari. C’est mon mari qui m’a appelé pour me dire Kaba vous allez voyager tel jour. Je lui ai demandé pourquoi ? Il m’a dit vous partez en Europe. J’ai dit non, tu ne peux m’appeler mercredi pour me dire qu’on voyage le samedi pour aller en Europe, alors que tu avais dit que je ne voyage pas, que je vais rester auprès de toi ici pour m’occuper de toi. Il a dit c’est moi qui ai dit tu vas aller, je lui ai dit non, je ne vais pas tarder, ma mère vient d’arriver de la Mecque, elle est chez moi. Ma mère vient d’arriver de la Mecque, elle est chez moi, il faut que j’accompagne ceux-ci, comme ça, je peux partir maintenant. Il a coupé l’appel » s’est-elle défendu avant de rajouter que : « entre-temps, il m’a encore rappelé pour me dire de préparer les bagages de ses enfants, qu’ils vont voyager le samedi. Il m’a dit aussi de faire mes bagages, je lui ai dit non, je ne suis pas ton enfant, moi je reste ici dans mon foyer. Il a appelé sa maman, après celle-ci m’a appelé en pleurant pour me dire que mon père m’a dit que vous voyagez samedi, mais moi, je souhaiterais que c’est toi qui m’accompagne. C’est ce que je l’ai dit aussi. Mais finalement, sa maman et ma mère m’ont supplié de partir, c’est pour la sécurité de mes enfants. C’est ainsi j’ai commencé à préparer mes bagages le mercredi ; samedi, l’assistante de KPC est venue chez moi. C’est son ami Fodé Salifou qui m’a appelé pour me dire que quelqu’un va te rencontrer, c’est un proche de KPC, vous allez parler, j’ai dit OK. Quand celle-ci est venue, elle m’a dit on voyage aujourd’hui, on se rencontre à l’aéroport à 18h. Je lui ai dit il n’y a pas de problème. Je suis venue avec cette Dame à l’aéroport, Fodé Salifou et les gardes nous ont escortés, ma sœur et la sœur de Charles Wright. Ainsi, nous avons pris le vol pour la France » a-t-elle expliqué.
Parlant de son départ de la Guinée pour la France ou elle vit actuellement, elle raconte qu’ : « arrivée en France, on a été logées dans un hôtel, pendant 5 mois j’étais à l’hôtel. On était sur les démarches pour mon titre de séjour, comme j’ai un bébé qui porte le nom de la Maman du Président, quand la Dame vient, on fait les démarches ensemble. Quand la Dame fait des démarches, à son retour, elle me fait des comptes rendus. Un jour, la Dame a appelé pour dire à mon mari qu’on a commencé les démarches de ta femme, tu veux qu’on mette quoi sur ses dossiers ? L’avocate nous a demandé, ici, sur les papiers, on met séparé, divorcé, en couple ? Mon mari Charles Wright a dit à la Dame, je veux que vous mettez séparé sur le papier. La Dame a demandé pourquoi? Il a dit parce qu’il y a une autre femme que j’ai reconnu en Europe, ma deuxième femme. Donc, je ne peux pas faire la polygamie sur le territoire français. La Dame a dit je ne comprends pas si tel est le cas, c’est avec lui tu as fait 15 ans, c’est elle la première Dame, sinon, tu l’envoies dans un autre pays, parce que ça, c’est louche. Il a dit non, je vais la faire comprendre après. Quand il m’a appelé la nuit, j’ai dit Papa, j’ai entendu ce que tu as dis de mettre séparé sur mon papier pourquoi ? Tu sais que quand on met séparé, si tu viens en France, je n’aurai aucun droit sur toi, or, je ne veux pas céder ma place de première Dame à aucune autre femme. Celle qui vient de rentrer il y a 5 ans, moi j’ai 15 ans, donc, je ne peux pas céder ma place à celle-là. Il a dit Kaba, c’est juste pour vous protéger, je cherche à protéger mes enfants, jusqu’après la transition. Je l’ai accepté. Il a un grand frère Oumane Camara, on l’appelle Pablo. J’ai informé ce dernier, il m’a dit, il faut te calmer, je vais chercher la solution. J’ai appelé son frère Facinet Flavio Camara, je lui ai informé, celui-ci m’a dit, moi je vais lui dire de t’envoyer en Allemagne (…). Dans les jours-ci, comme mon mari ne se connectait pas, je suis allé rencontrer la Dame dans son hôtel, j’ai envoyé le message à mon mari, mais ça fait deux jours, il n’est pas connecté. Je lui ai dit que notre dépense est finie, je n’ai que 40 euros. Comme vous partez, aidez-moi à avoir 100 euros, quand mon mari m’envoie de l’argent, à ton retour, je vais rembourser pour toi. Je ne connais personne ici, je suis seule, il n’y a personne à qui je vais demander. En ce moment, moi je ne parlais pas avec KPC, mon problème c’est entre la Dame et moi. C’est celle-là qui fait le compte rendu à KPC. Moi, si j’ai un problème, j’en parle à mon mari. Quand il a vu mon message, le dimanche, il m’a appelé pour me demander : ah, tu dis que tu n’as pas d’argent et la Dame? Je lui ai dit qu’elle est rentrée au pays depuis hier, il m’a demandé si elle ne m’a pas laissé de l’argent. Je lui ai dit qu’elle ne m’a rien donné. Il m’a dit je te reviens, il a appelé KPC, il a expliqué la situation à KPC, il a aussi donné mon numéro à KPC. Après celui-ci m’a appelé, il s’est présenté et il m’a dit c’est ton mari qui vient de m’appeler, il a dit que tu n’as pas de dépense. Il a demandé si son assistante ne m’a pas donné l’argent, j’ai dis non! KPC nous a mis en visioconférence avec mon mari et sa fille Safi qui est en France ici et il lui dit de prendre l’argent et d’acheter le manger pour m’emmener à l’hôtel. KPC m’a dit : madame, vous n’êtes pas à la charge de ton mari, ton mari est un parent à moi. Pour tout problème, appelez ma fille là, parce que moi je suis trop chargé. J’ai dit : Ah Papa, tu es là, moi je ne comprends pas. C’est comme ça ? Il m’a dit oui, vous êtes à sa charge comme je te l’avais expliqué. J’ai dis Ok ! Je me suis retirée de leur conversation. Après, j’ai rappelé mon mari. Je lui ai demandé pourquoi tu ne peux pas prendre moi et mes enfants en charge? Il m’a dit : tu sais, moi je travaille, mais je n’aime pas la malhonnêteté, je ne gagne pas beaucoup d’argent. Je ne peux satisfaire tous vos besoins avec les enfants, je n’ai pas ces moyens-là. Il a dit : KPC va juste t’aider pour avoir les papiers. Après, tout va aller et tu ne seras plus à sa charge. Je lui ai dit cela ne me plaît pas, parce que je veux que tu prennes ta responsabilité, même si tu me donnes pas beaucoup d’argent, mais je veux que tu reconnais que nous sommes ta famille, pour que je sois rassurée qu’on n’est pas sur la voie de divorce. Pourquoi tu te retires de notre situation ? Il a dit je le ferai sans ambages. Je n’étais pas contente de sa décision là, mais je l’ai accepté pour ne pas être un problème pour lui ou lui créer des soucis. C’est comme ça j’ai été mis en contact avec KPC » a t-elle rétorqué.
A la question de savoir si toute fois elle entretient des relations intimes avec KPC, elle rajoute en disant : « Depuis ce jour, moi je ne parle pas avec KPC, je communique avec sa fille Safi. Si je veux quoique ce soit, c’est Safi que j’appelle. Sinon, elle m’appelle pour me demander si tout va bien, s’il n’y a pas de problème et qu’il y ait la dépense. Mon papa m’a dit de veiller sur vous, que vous êtes la femme de son ami ; donc, je ne veux pas de problème. Je ne communique pas avec KPC, je ne l’avais jamais vu aussi. Sauf un jour, quand on a déménagé à l’appartement qu’il a acheté, il a dit à sa fille Safi appelle ta Tantie, si elle est à la maison, on va aller, je veux savoir si elle est bien logée avec ses enfants. Il est venu avec sa fille, en présence de mes enfants, il a visité l’appartement. Il dit : madame, on m’a dit que vous êtes à un tel nombre, l’appartement est petit, mais je vais en parler avec mon frère Charles Wright. Après, je l’ai accompagné avec sa fille.
Pour la deuxième fois, KPC était aussi avec sa fille, il m’a dit que sa fille lui a dit que mon mari me crée des problèmes et si ça continue, je vais retourner en Guinée avec les enfants. Il m’a dit de ne pas faire ça, c’est l’amour qui a fait qu’il t’a envoyé en France avec tes enfants. Il m’a dit, moi je vais parler à mon frère. Je lui ai dit monsieur Camara, mon mari a changé de comportement, il fait des chichis, il a commencé à faire des problèmes, je sais qui il est. KPC et sa fille sont repartis, moi j’ai vu KPC à ces deux occasions.
Un jour, quand il est venu en Allemagne, il m’a appelé à la suite de nos causeries, je lui ai dit que KPC est venu visiter mon appartement, il a dit que c’est petit, il va chercher un autre appartement. Comment vous voyez ça ? Il a changé de mine, il m’a dit de faire très attention. Je lui ai dit de faire confiance en moi. Depuis que je lui ai dit ça, il a arrêté de m’appeler. Il est venu en France chez ma coépouse, il a fait plus de deux semaines. Quand je l’appelle, il ne décroche pas, je l’ai passé aussi. C’est ce qui a continué, il n’y avait rien entre nous maintenant. A chaque fois que je l’appelle, il est remonté contre moi. Pour lui, je suis la copine de KPC, c’est pourquoi, il m’a pris en charge. Je ne suis pas la copine de KPC, il n’y a rien entre KPC et moi » a conclu madame Aïssata Kaba, première épouse d’Alphonse Charles Wright ancien ministre de la Justice.
Alpha Moussa Dieng