Un atelier de renforcement de capacités de plusieurs journalistes a démarré ce mardi 20 mai 2025 à Conakry. C’est une initiative du centre européen d’appui électoral (ECES) financé par l’Union Européenne.
Durant cinq jours, des centaines de journalistes vont se familiariser avec les outils numériques pour la création de contenus, notamment les logiciels Canva, Capcut, DaVinci Resolve, Descript pour ne citer que ceux-là. Près de 500 journalistes guinéens bénéficieront de cette formation.
Dans sa communication, Tommaso Caprioglio, coordinateur du projet d’appui au renforcement de la démocratie (PARD) a rappelé les différents modules à enseigner. « Les mutations technologiques et les bouleversements que connaissent les pratiques médiatiques exigent des journalistes une mise à jour quasi permanente de leurs compétences. À défaut, c’est une disparition programmée ou une existence de façade qui les attend », a-t-il énuméré.
Selon lui, ce projet a pris en compte la nécessité d’appuyer les hommes de médias sous plusieurs formes. « C’est ainsi que, dans sa phase actuelle de mise en œuvre, il a permis la relance et le rééquipement complet de la radio parlementaire, ainsi que la formation de ses journalistes pour mieux expliquer et vulgariser les textes de loi, notamment l’avant-projet de Constitution, auprès des citoyens guinéens. À cela s’ajoutent des formations à l’endroit des médias, des moniteurs et des commissaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Dans le volet des équipements, des institutions telles que la Direction de la Radio Rurale de Guinée et la Maison de la Presse ont également été appuyées. Ces ateliers s’inscrivent donc dans la continuité d’un partenariat de longue date », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le directeur de la Maison de la Presse, Hassane Kaba a énuméré les difficultés traversées par la presse ces derniers mois. « Il faut s’y préparer, se prémunir contre les fautes et manquements professionnels, en veillant à respecter strictement la loi, ainsi que les règles d’éthique et de déontologie ».
Abou Camara