Abdourahmane Bah est la deuxième partie civile à être appelée à la barre ce lundi. Il s’agit de l’un des gardes rapprochés du président de l’UFDG. Comme d’habitude, dans la matinée du 28 septembre 2009, a-t-il expliqué, il s’est rendu au domicile de Cellou Dalein Diallo. Ils sont allés ensemble chez Jean Marie Doré à Donka avant de prendre le départ pour le stade, a ajouté l’agent de sécurité civile. Selon Abdourahmane Bah, ils ont croisé le chemin du colonel Moussa Tiegboro Camara et ses hommes non loin de l’université Gamal Abdel Nasser pendant qu’ils faisaient des tirs de sommation. L’officier gendarme a aussitôt demandé à Cellou d’abandonner le meeting, mais en vain. Ensuite le colonel a eu des prises de becs avec Mouctar Diallo, président des NFD, s’est souvenu Abdourahmane Bah. Comme si cela ne suffisait pas, l’ex patron des services spéciaux a menacé ces interlocuteurs en déclarant que s’ils entrent au stade ils trouveraient ce qu’ils auraient cherché, a rappelé le plaignant. Pour avoir constaté ces tiraillements, des militants se sont mobilisés sur place et le colonel et ses hommes ont fini par décrocher. Après avoir accédé à l’enceinte du stade, il est allé s’installer à la tribune en compagnie de son patron, a rappelé la partie civile.
A suivre…
Ahmed Sékou Camara depuis le tribunal pour www.lavoixdupeuple.info