Mamadou Bobo Bah continue d’être entendu au procès des événements du 28 septembre 2009. Après avoir reçu une balle sur la cuisse pendant qu’il se sauvait suite au massacre, il a été secouru par son compagnon d’infortune avant de se retrouver à l’hôpital Donka par le soin de la croix rouge. Il demande à sa mère de l’enlever dans cette structure sanitaire à cause, selon lui, des risques qui planaient sur les victimes en ce moment. Mamadou Bobo Bah est transporté dans le coffre d’un taxi pour une clinique à Bonfi. De là-bas, il est transféré à la clinique » Mère et Enfant » à Kipé dans la commune de Ratoma à Conakry. Lorsqu’il venait dans cette structure sanitaire, son pied était en train de pourrir, a témoigné le plaignant. Après des tractations son pied droit est amputé, mais malgré lui. Après guérison, Mouctar Diallo l’a envoyé à Dakar pour mettre le reste de son pied dans un protège, a-t-il rappelé. Il retourne au pays, mais son pied a continué de lui faire mal. Par le soin de la FIDH, a relaté Mamadou Bobo, il retourne à Dakar dans une clinique canadienne qui a révélé que la première opération n’a pas été bien faite. Pour la deuxième opération demandée par cette structure, il n’a pas eu d’aide jusque-là, a-t-il dit. La partie civile porte plainte pour coups et blessures et demande de l’aide au tribunal.
Ahmed Sékou Camara depuis le tribunal pour www.lavoixdupeuple.info