Pas moins de 140 000 personnes ont participé à la marche contre la vie chère et l’inaction climatique, organisée dimanche à Paris, selon les organisateurs cités par la presse locale.
La préfecture de police a, quant à elle, recensé 30 000 manifestants.
Partie de la place de la Nation, le cortège a été encadré par près de 2 000 policiers et gendarmes, qui ont fait usage, à plusieurs reprises, de gaz lacrymogènes pour repousser certains manifestants.
D’après les images de BFMTV, plusieurs commerces et vitrines ont été dégradés sur le parcours de la manifestation, dont une agence de la Société Générale.
Ces événements n’ont, néanmoins, pas empêché l’événement de se tenir et les participants de poursuivre la manifestation comme elle était prévue.
Au micro, et face à une foule très dense et entièrement acquise à sa cause, le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que cette marche permet d’initier « la construction d’un nouveau front populaire qui exercera le pouvoir dans le pays le moment venu ».
« Vous allez vivre une semaine comme on n’en voit pas souvent, c’est nous qui la commençons avec cette marche qui a mobilisé le peuple. Le peuple, c’est les salariés mais tous les autres que nous avons la responsabilité d’appeler à la lutte », a-t-il exhorté.
Il a enfin appelé les manifestants à se joindre au mouvement de grève générale organisé le mardi 18 octobre.
Cette marche revêtait un enjeu de taille pour la classe politique française, dans un contexte de crise sociale qui met particulièrement l’Exécutif en difficulté.
L’inflation galopante, couplée à un blocage des raffineries du groupe TotalEnergies et à la réforme des retraites annoncée, créent une situation explosive dans le pays.
Source: Anadolu