Au troisième jour de l’ouverture des classes à Mandiana, les missions de supervision sont sur le terrain pour vérifier si les cours ont bien commencé dans tous les établissements scolaires. En cas de retard, les missionnaires identifient les causes en vue de trouver des solutions idoines.
Il a ainsi été constaté un déficit de 324 enseignants, principalement au niveau du primaire. Le Directeur Préfectoral de l’Éducation (DPE), Mory Condé, alias « La Valeur », a précisé : « L’année dernière, nous avions 665 enseignants communautaires. Après les réformes, 321 ont été retenus par le gouvernement, ce qui constitue un effort significatif. Malheureusement, les 324 enseignants non retenus ont laissé les classes vides, ce qui explique la présence de groupes pédagogiques sans enseignants, voire d’écoles sans titulaires. »
Afin de remédier à cette situation, des sensibilisations sont en cours au sein des communautés pour inciter à la prise en charge des enseignants communautaires et combler ainsi le déficit.
Par ailleurs, dans la commune urbaine de Mandiana, une prolifération d’écoles privées de divers statuts est observée. Bien que certaines ne respectent pas les normes standards de construction d’établissements scolaires, plusieurs d’entre elles sont conformes, à l’instar des groupes scolaires privés Hawa-Samba Diakité, Karamo-Djémori Diakité, Arouna Diallo, Kancou-Sori Camara et Abdoulaye-Sao Diakité. Ces écoles contribuent au Taux Brut de Scolarisation (TBS) de la préfecture de Mandiana.
AGP