Dans la région administrative de Mamou, une session de formation a réuni 185 enseignants nouvellement recrutés au sein de la fonction publique. Objectif : leur transmettre les bases pédagogiques et didactiques essentielles pour relever le niveau de l’enseignement dans les établissements publics.
Organisée par le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, cette formation s’inscrit dans le vaste programme de renforcement des capacités pédagogiques lancé suite au recrutement exceptionnel de plus de 10 000 enseignants à l’échelle nationale.
Selon l’inspecteur régional de l’éducation, Elhadj Amadou Soumah, cette initiative gouvernementale, est : « un pas décisif dans la professionnalisation du système éducatif. Il y avait une crise réelle. Aujourd’hui, on sent qu’elle est amoindrie. Former ces enseignants, c’est poser les bases d’un enseignement de qualité » a-t-il souligné.
Pour sa part, le facilitateur régional, Mamadou Bhoye Barry, chef de la cellule formation continue à la DPE de Pita, a dit que cette session doit déboucher sur des changements concrets : « Nous avons la certitude que sur le terrain, les pratiques de classe des enseignants seront modifiées. Ils pourront exploiter rationnellement les programmes. »
Lamarana Sow, professeur de français à Pita et bénéficiaire de la formation, confirme cet espoir. « Nous sommes désormais outillés. Ce que nous avons appris ici, nous allons l’appliquer pour que nos élèves deviennent des citoyens utiles à la République », affirme-t-il avec conviction.
Pour Alhassane Bah, superviseur de la formation et cadre au ministère, cette session n’est qu’un début : « Il y aura d’autres vagues, surtout pendant les vacances. Cette dynamique sera élargie à tous les enseignants, pas seulement aux nouveaux. »
La qualité du système éducatif semble reposer désormais sur un impératif : former en continu, pour bâtir durablement.
Tamba Bakary Sandouno pour www.lavoixdupeuple.info