Le parlement libanais a échoué, lundi, pour la quatrième fois, à élire un nouveau président du pays pour succéder à Michel Aoun, dont le mandat se termine le 31 octobre.
Le président du parlement, Nabih Berri, a ouvert la session, avec 110 députés sur 128, selon l’Agence Anadolu.
Lors du vote, les voix des députés ont été réparties entre le candidat député Michel Moawad, 39 voix, et Issam Khalifa, 10 voix, en plus de 50 bulletins blancs, 17 sur lesquels était écrit « Nouveau Liban » , et 4 autres ont été annulés.
Berri a déclaré qu’il fixerait une date ultérieure pour une autre session afin d’élire un président du pays.
Selon la Constitution, le président est élu au scrutin secret à la majorité des deux tiers des membres de la Chambre des représentants lors de la première session, tandis qu’une majorité absolue (la moitié + 1) suffit pour l’élire dans les cycles de vote suivants.
Jeudi dernier, le parlement libanais a échoué pour la troisième fois à élire un nouveau président du pays.
Le 13 de ce mois, Berri avait reporté la deuxième session pour élire un président au 24 de ce mois, faute de quorum.
Le 29 septembre, le Parlement n’avait pas réussi à élire un président de la République lors d’une session à laquelle 122 députés avaient assisté.
Selon les observateurs, le consensus sur l’élection d’un nouveau président pour le Liban attend un consensus régional et international, et il pourrait être lié à l’accord sur la démarcation des frontières maritimes avec Israël, qui a été négocié par les États-Unis.
Le délai constitutionnel pour l’élection d’un nouveau Président de la République par les membres de la Chambre des représentants a débuté le 1er septembre et se terminera le 31 octobre.
Le mandat du président libanais est de 6 ans, non renouvelable, et il ne peut être réélu que 6 ans après la fin de son premier mandat.
La Constitution n’oblige pas les candidats à la Présidentielle à présenter des candidatures à l’avance. Les 128 députés sont ceux qui élisent le Président, ce qui signifie que tout député peut élire n’importe quel maronite libanais, à condition que rien n’empêche ou ne contredise les conditions de base telles que l’âge requis et ou le casier judiciaire.