Depuis un certain moment, les femmes guinéennes assistent impuissamment une montée fantaisiste des produits des premières nécessités sur les différents marchés. Pourtant, l’arrivée du CNRD au pouvoir le 5 septembre 2021, a suscité de l’espoir chez les Guinéens et surtout avec la diminution du prix du carburant à la pompe.
Aujourd’hui, notre reporter a sillonné quelques-uns de ces marchés en haute banlieue de Conakry.
A la rentrée du grand marché du quartier Ansoumanyah dans la commune de Dubréka, les femmes disent être confrontées à d’énormes difficultés dans leur marché, c’est le cas de madame Aissatou Barry, elle raconte : « Aujourd’hui, les choses sont intouchables sur les marchés à chaque fois que tu reviens, les prix ne font que grimper, et ça c’est tous les jours. Un (1) kg de riz est revendu à 10 000 GNF, un (1) litre d’huile rouge se négocie à 12 000 GNF, le litre de l’huile d’arachide est à 25 000 GNF ; quant aux poissons le prix commence à 15 000 GNF à 45 000 GNF ; la viande est à 60 000 GNF le kilogramme. Et avec tous ces prix dont je viens de vous parler, mon mari ne me donne que 25 000 GNF comme dépense s’il y a le riz à la maison, le reste c’est moi qui sais comment je me débrouille pour combler les choses » a témoigné Aissatou Barry.
Le mois de Ramadan débute dans quelques semaines, madame Aissatou Barry exprime sa préoccupation sur une éventuelle hausse des prix sur le marché. : « Je sais que les prix vont tripler à l’approche du mois de ramadan, on sait plus comment faire maintenant, mais on a l’espoir parce qu’on a vu le Président parlé à la télévision avec les opérateurs économiques sur la baisse des prix des produits de premières nécessités. Et c’est lui seul qui pourra nous aider afin que les prix ne soient pas augmentés » a-t-elle souhaité.
Mohamed Cherif Diallo