Un vent violent, accompagné d’une mince pluie, a ravagé le village de Donghol, dans la sous-préfecture de Parawol, préfecture de Lélouma, en Moyenne Guinée.
Sur le terrain, on constate la destruction de 28 maisons en dur et une école primaire. Selon les autorités locales plus d’une centaine de personnes se retrouvent sans abris.
Les sinistrés vivent sous les manguiers la nuit et en cas de pluies, les voisins les hébergent avec toutes les difficultés. Des familles sont séparées et des biens sont perdus
« On ne s’attendait pas à ces genres de malheur. Moi j’étais couché, il y a d’abord une pluie et par la suite, un vent violent d’une rare ampleur a suivi qui a fait tomber le mur. Heureusement je me suis précipitée pour sortir avant que toute la maison ne s’écroule. C’est une maison de trois pièces, un salon et un magasin. Tout le contenu a été détruit comme l’armoire, les lits, notre nourriture et des habits. Mais Dieu merci, il n’y a pas eu de perte en vie humaine », a expliqué Dame Mariama Tenin Camara.
« Ici, c’était un four pour le village mais qui est complètement à terre. Tout le contenu aussi est resté dedans. Environs une vingtaine de maisons ont été touchées. Et nous cherchons à reconstruire le village avent les grandes pluies. Mais vraiment, c’est très difficile actuellement, on souffre vraiment », renchérit Samba Tenin Camara.
Interrogé, le chef de secteur parle d’environ 150 personnes qui sont sans abris depuis le jeudi dernier.
« J’ai actuellement 28 maisons gâtées d’autres complètement et d’autres partiellement. Parmi ces édifices, certains sont en ciment et d’autres en banco. Les sinistrés vivent sous les manguiers la nuit et en cas de pluies, les voisins les hébergent avec toutes les difficultés. Des familles sont séparées et des biens sont perdus. Je prie l’Etat de nous venir en aide. Nous sommes des pauvres populations.
Les autorités sont venues s’enquérir de la malheureuse situation mais jusqu’à date, il n’y a rien eu comme aide. Nous sommes en train de nous débrouiller avec nos maçons, menuisiers pour que chacun fasse ce dont il est capable pour reconstruire les maisons et surtout l’école. L’école primaire est complètement décoiffée. Le mur du terrain de football construit par la jeunesse est aussi à terre. Nous demandons de l’aide pour ça aussi », a plaidé Samba Tenin Diallo le chef de secteur en larme, au micro de notre correspondant régional.
AGP