Le grand fléau qui ronge les grandes formations politiques en Afrique, notamment en Guinée, notre patrimoine commun, c’est le fait que la plupart de nos leaders politiques résument la vie de leur parti à leur seule personne. Ils préfèrent sacrifier l’avenir de toute une génération, marcher sur le sang de leurs militants, compromettre le devenir de toute une formation politique, plutôt que de passer la main à d’autres personnes pour sauver les sacrifices et les efforts consentis par leurs militants et responsables. Ils instrumentalisent, à tout bout de champ, des luttes passées, sans aucun respect des personnes qui les ont menées.
L’actuel premier Ministre du Sénégal, M. Ousmane Sonko, a prouvé au berceau de l’humanité, à travers le choix de M. Diomaye Faye, actuel Président sénégalais, que ce n’est pas forcément la personne du leader politique qui compte. Devant l’impossible, un leader doit avoir la capacité et l’intelligence de propulser d’autres pour l’atteinte de l’objectif commun. Malheureusement en Guinée, la politique c’est « moi » ou rien.
Bref, « L’homme politique politique pense aux élections et un homme d’État, lui parle du développement et du progrès de la nation ». Voici ce qui nous manque !
Sayon MARA, Juriste