Le président iranien Ebrahim Raïssi est porté disparu depuis l’accident de son hélicoptère aux alentours de 15 heures, non loin de la ville de Jolfa à environ 600 km au nord-ouest de Téhéran. Le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, le gouverneur de la province d’Azerbaïdjan oriental, Malik Rahmati et l’Imam de Tabriz, Mohammed Ali Al-Hachim qui l’accompagnaient sont aussi introuvables.
Plusieurs équipes de secouristes, notamment des Croissant-Rouge iranien et irakien, et de l’armée, sont à pied d’œuvre pour retrouver les disparus. Des drones et des chiens de sauvetages sont employés, mais les recherches sont compliquées par le brouillard, la pluie et le relief accidenté de cette région forestière et montagneuse. Selon l’Agence gouvernementale IRNA, les communications ont été coupées avec l’appareil.
Ce dernier conduisait le président vers la ville Tabriz pour la visite d’une raffinerie pétrolière, après qu’il se soit rendu ce matin à la frontière azerbaïdjanaise pour y rencontrer son homologue le président Ilham Aliev, afin d’inaugurer un barrage sur la rivière Araxe. La télévision d’État iranienne parle d’un « atterrissage brutal d’urgence » à entre 70 et 100 km de Tabriz, tandis que les deux autres hélicoptères du convoi ont rejoint leur destination.
Mohammad Mokhber, le vice-président iranien, a rejoint plusieurs ministres et autorités gouvernementales à Tabriz. Si Ebrahim Raïssi se retrouvait en incapacité d’assurer le pouvoir, la fonction de président intérimaire lui reviendrait pour 50 jours, avant la tenue de nouvelles élections, conformément à l’article 131 de la Constitution.
Source: agenceecofin.com