Sans être un oiseau de mauvais augure, tous se rappellent encore des jours noirs qui avaient sonné le branle-bas social en Guinée, mais le temps atténuant parfois la teneur des souvenirs, il est logique aujourd’hui que ces moments de douleurs soient moins pris en compte par l’esprit humain.
En tout état de cause, la dernière actualité qui au-delà de l’émotion volontairement suscitée dans l’opinion, aurait dû, au regard du contexte du pays en voie de normalisation, être perçue comme la fin d’un laisser-faire. Car, la lutte pro-démocratique ne devrait pas omettre que la morale publique, les personnalités publiques ou même les anonymes sont protégées par des lois découlant de la même démocratie.
Cependant, il est utile de préciser que, Dr. Dansa Kourouma en tant que président du Conseil National de la Transition ne peut décider en dehors des membres du bureau de cet organe, fut-elle une affaire lui concernant.
Une fois pour toutes que, les esprits suspicieux et soupçonneux intègrent que le président du Conseil National de la transition qui est devenu la cible de leurs objectifs en quête de notoriété, n’a été de près ni de loin associé au choix des membres du CNT. Il important de le rappeler, d’autant plus que ce groupe continue de croire que, Dr. Dansa Kourouma aurait piqué la place qui leur revenait de droit. D’où l’expression d’une certaine haine inextricable contre un innocent au sens réel. Alors que, la charte de la transition après avoir fixé le nombre de représentants par organisation, est même aller jusqu’à définir les qualités que chaque candidat devrait posséder pour en être membre.
Sa désignation par ailleurs, comme président du CNT ne pouvait en être autrement, au regard de ses expériences parlementaires, de sa parfaite maîtrise de tous les milieux guinéens et surtout de sa personne qu’il a donnée en sacrifice pour l’encrage de la démocratie et le progrès dans son pays, la Guinée. Du feu Général Lansana jusqu’au président Alpha Condé, en passant par le Capitaine Moussa Dadis Camara et le Général Sekouba Konaté, le jeune activiste n’a raté aucun paragraphe du combat démocratique en Guinée.
De même, la lutte pour la démocratie, mais aussi et surtout celle contre l’injustice, ont toujours côtoyé sa vie de jeune activiste. Comme quand il était encore sur les bancs, étudiant de son état il jouait déjà le rôle de parent chaque fois ses amis étudiants étaient victimes d’injustices. Il était entre la salle de classe, le décanat et le rectorat juste, pour lutter contre l’injustice. J’en suis un des témoins oculaires et auriculaires.
Bella Kamano