Selon une source proche de l’Eglise Protestante évangélique d’Entag Fassa sise à Entag, dans la commune de Matoto où le mariage ‘’controversé’’ de Tamba Zackarie et de Esther Millimono a été célébré, le samedi 7 mai 2022, la bénédiction ne peut pas être faite pour un couple à l’Eglise sans l’acte de mariage obtenu à la mairie.
A en croire notre source : « sans ce document de l’état civil aucun pasteur ne procède à la bénédiction d’un couple. Donc, je suis sûre que l’acte a été signé et délivré par le maire de la commune de Matoto. Sans cet acte pas de bénédictions et il y’a des bénédictions, donc il y’a auparavant l’acte délivré par la mairie, tous les chrétiens savent cela » a affirmé notre contact qui a préféré garder l’anonymat.
Chez nos confrères de la Radio FIM, dans l’Emission « MIRADOR », a déclaré ceci : « La mairie est là pour accepter tous les dossiers, c’est dans le traitement qu’on saura si le dossier peut être maintenu ou on peut surseoir. Au fait, j’ai été informé au préalable que le mariage de Tamba devait se tenir et Tamba personnellement, est venu me voir. Solennellement, il m’a informé du mariage. J’ai dit d’accord et je l’ai mis en rapport avec les agents et ils ont déposé les dossiers. C’est à la veille que j’ai reçu les parents, je les ai écoutés. Ils m’ont parlé de l’historique de la situation, j’ai dit d’accord. J’ai fait appel à l’agent qui traite le dossier, l’agent est venu. Je lui ai demandé si on peut tenir le mariage sans le consentement des parents. Lui, il m’a expliqué le code civil en son article 250 sur le mariage qui stipule : si les deux couples sont majeurs, ils peuvent se marier sans le consentement des parents. Mais s’il s’agit d’un mineur ou d’une mineure, il faut l’autorisation ou le consentement parental. Donc ça, je suis allé un peu plus loin parce qu’en matière juridique, il faut toujours s’informer. Parce que le plus souvent, tout le monde n’interprète pas de la même façon le code. Donc, j’ai essayé d’appeler un ou deux juristes et après, j’ai demandé maintenant à la famille : est-ce que la maman de la fille est là ? On m’a dit effectivement que sa maman est là. J’ai dit que je veux la voir et l’écouter, la maman. Donc c’était pour aller un peu plus loin. La maman est venue dans mon bureau, on est restés de 10 heures jusqu’à 17 heures. Je lui ai dit : la loi m’autorise à célébrer le mariage parce que, les deux sont tous majeurs et vous, vous venez de me dire que la fille est majeure. J’ai dit : la seule condition, si toutefois les documents fournis ne sont pas au complet. Maintenant, j’ai appelé Tamba qui m’a donné le numéro de la fille et j’ai échangé avec elle. On m’a envoyé tous les documents et, Tamba m’a dit : monsieur le maire, si toutefois cette signature peut causer de problèmes, je préfère surseoir. Parce je ne veux pas de problème. J’ai dit d’accord, mais je vous dis aussi que si tous les documents sont au complet, moi je vais célébrer le mariage parce que la loi m’autorise. Mais l’idéal voudrait que j’écoute toutes les parties.
Le soir, Tamba est venu à mon bureau avec la fille, j’ai écouté la fille, j’ai écouté Tamba. J’ai dit à Tamba : pour le mariage, j’attends jusqu’à demain à 10 heures pour le complément des dossiers. Maintenant, j’ai dit à la fille : là, vous avez choisi Tamba pour votre propre foi et pour l’amour que vous avez pour lui. J’ai dit à Tamba de tout faire pour ne pas que la fille divorce avec sa famille et Tamba me l’a promis. Le matin, Tamba me dit qu’il a fouillé les dossiers, mais qu’il n’a pas trouvé le dossier complémentaire. Je lui ai dit : dans ce cas, on va surseoir à la signature. Les autres cérémonies de mariage, vous pouvez le faire » a-t-il révélé.
Joint au téléphone par notre rédaction, le maire demande à ce que notre informateur porte plainte contre sa personne devant les juridictions compétentes qui lors des enquêtes vont connaître la vérité. Mamadouba Tos Camara, dit également de s’en tenir à ces propos tenus ce matin chez nos confrères de la Radio FIM FM, concernant cette affaire qui défraie la chronique depuis le vendredi soir; les réseaux sociaux sont envahis par les échos dudit mariage.
Chacun va de son commentaire, pour certains à cause de la reconversion d’Oumou Hawa Bah, devenue Esther Milimono, d’autres ‘’le non-respect et considération’’ de la mère de l’épouse.
Oumar M’Böh