Présent à Conakry à l’occasion de la 2ème session du comité de pilotage du 3ème programme d’appui aux communautés villageoises (PACV3), du programme de l’agence nationale de financement des collectivités (PANAFIC) et du programme d’appui à la gouvernance locale (PAGL), le Maire de Boffa a exprimé sa satisfaction sur l’outil de développement local ‘’ANAFIC’’.
Selon Maitre Saidouba Kissing Camara : « l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC) est l’un des meilleurs projets du Président de la République, Pr Alpha Condé. Aujourd’hui, cet outil est au bénéfice des populations guinéennes. Parce que ces différents projets vont directement vers ces populations. Donc, nous nous apprécions hautement cette initiative et nous allons nous impliqué fortement pour la mise en œuvre de tous les projets qui seront identifiés dans notre commune à Boffa. Nous demandons également à tous les autres maires des communes de s’impliquer eux aussi pour la même cause » a-t-il dit.
Etant donné que le comité de pilotage de l’agence nationale des collectivités est l’organe chargé d’approuver les rapports annuels, les plans de travail et budgets annuels du PANAFIC et du PAGL, le maire de Boffa dit avoir profité de cette rencontre pour non seulement exprimer les besoins accrus des populations de sa Commune, mais également de ceux des conseillers qui sont les représentants des collectivités locales : « nous avons demandé à ce que l’ANAFIC intervient aussi dans le cadre du fonctionnement des infrastructures qu’elle réalise dans les différentes collectivités locales. Ensuite, de doter un budget de fonctionnement aux conseillers afin d’éviter la corruption dans l’attribution des marchés des chantiers à réaliser ».
Les projets de l’ANAFIC sur le terrain sont estimés à 791 ouvrages qui sont en construction et qui sont au-delà de 70% d’exécution sur une prévision de cinq cent dix-sept milliards. Elles seront inaugurées à partir du mois de janvier 2020. Ce programme de développement communautaire a pour objectif global de renforcer la gouvernance locale, ainsi que les capacités socioéconomiques des populations, particulièrement les femmes, les jeunes, et les groupes marginalisés en milieu rural.
Oumar M’Böh pour lavoixdupeuple.info