A cette occasion, le Secrétariat Général des affaires religieuses a organisé une cérémonie de lecture du saint coran, à la mosquée Fayçal de Conakry ainsi que dans d’autres mosquées du pays.
Selon le chef de service Communication du SGAR, El Hadj Jammal Camara, cet acte vise à implorer la grâce de Dieu pour aider les autorités et les populations à obtenir la paix, l’entente et la prospérité dans le pays.
Au nom du ministre secrétaire général des Affaires religieuses, le Secrétaire général adjoint, El Hadj Ibrahima Ousmane Bah, a rappelé le but de cette cérémonie. A l’en croire : « Nous avons consacré cette journée du 5 septembre sur toute l’étendue du territoire national comme une journée de recueillement, de prières, d’invocation non seulement pour le Chef de l’État, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, mais aussi pour tous les Guinéens. Vous savez, notre confiance est placée en Dieu. C’est lui l’omniscient, l’omnipotent, celui qui guide les gens, bénit tout ce qu’ils font. C’est pourquoi, à certains moments de l’histoire de notre nation, il faut se tourner vers Allah de manière collective pour demander sa grâce et sa miséricorde pour le bien-être socio-économique de notre chère Guinée. Que Dieu continue à déverser sa miséricorde sur la population guinéenne et qu’il guide les autorités en place pour le bonheur de tout le monde ».
Pour sa part, le premier imam de la Mosquée Fayçal, El Hadj Mamadou Saliou Camara, a expliqué pourquoi il est important de faire des invocations.
Selon lui : « La meilleure adoration de Dieu, ce sont les bénédictions et les prières. À cet effet, Dieu dit : “Appelez-moi, priez-moi, je vais accepter vos douaous’’. Si tu n’as pas prié Allah, tu prieras quelque chose. Mais la prière ne suffit pas pour avoir la paix. La paix se construit par nous-mêmes. Nous prions Dieu de pardonner à tous les Guinéens et de nous épargner sa colère, après avoir pardonné à ses fidèles que nous sommes. Par exemple, ce que tu n’aimes pas qu’on te fasse, ne le fais pas à ton prochain. Si Dieu te donne les moyens, il faut partager et il faut pardonner. S’il n’y a pas de pardon, il n’y aura pas d’entente. S’il n’y a pas l’esprit de partage, il n’y aura pas d’entente. S’il n’y a pas d’entente, il n’y aura pas de paix. Et sans la paix, pas de religion, pas de développement ».
Abou Camara pour www.lavoixdupeuple.info