L’importance de la pandémie liée au coronavirus n’est toujours pas rétrogradée dans les règles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci reste une urgence sanitaire de portée internationale, a annoncé mercredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le patron de l’organisation a suivi les recommandations du Comité d’urgence qui s’est réuni jeudi dernier, comme tous les trois mois. Les 18 experts indépendants mandatés par l’OMS ont toutefois abordé pour la première fois la question de mettre un terme ou non à l’urgence internationale, a affirmé à la presse leur président Didier Houssin.
« C’est trop tôt », a-t-il ajouté. « Il y a encore trop de décès, trop d’incertitude », a-t-il dit. Selon lui, la période plus froide qui arrive dans plusieurs régions va constituer un « test » et il faudra également évaluer la question légale des effets à attendre quand l’OMS décidera de ne plus considérer le coronavirus comme une urgence internationale.
« Le virus continue de changer », a renchéri M. Tedros. Dans une déclaration, il demande notamment de son côté aux Etats membres de renforcer la surveillance des cas de coronavirus chez les êtres humains, de même que la capacité de détecter et évaluer un nouveau variant. Le coronavirus sur les animaux doit continuer à être considéré dans la réponse. Et la vaccination doit elle se poursuivre pour atteindre les objectifs établis par l’OMS, notamment l’immunisation de tout le personnel de santé et de toutes les personnes vulnérables. Il faut augmenter l’accès aux tests et aux médicaments pour ceux qui sont le plus menacés, a ajouté le directeur de l’organisation.
Source: Seneweb