C’est une information de votre quotidien www.lavoixdupeuple.info le sergent-chef Joachim Loua a perdu la vie à Missira, dans la préfecture de Telimélé, le vendredi 01 décembre dernier. Depuis ce jour, les enquêtes sont en cours pour déterminer les véritables causes de sa mort et sa famille reste très sceptique par rapport à cette thèse selon laquelle le jeune serait mort suite à un accident. Selon elle (famille) cette thèse doit être écartée. C’est pourquoi, elle a demandé à ce que l’autopsie soit faite pour en savoir plus sur les causes de la mort du jeune.
Le lendemain, les autorités de Missira ont officiellement remis le corps de Joachim à sa famille. Mais depuis lors, des discussions continuent entre les membres de la famille de la victime et ces autorités qui ont finalement donné des explications qui écartent la thèse d’accident soutenue par les autorités de Missira, et ont demandé une autopsie du corps avant son enterrement.
Pour une question d’équilibrer les informations et faire une lumière sur cette mort confuse en haute campagne où les pièces justificatives sont très difficiles à réunir, notre reporter a tenté plusieurs fois de joindre le Maire de Missira qui a opté par le silence face aux accusations de la famille qui parle d’assassinat.
D’autres sources indiquent que Mamadou Issa Bah, le Maire de Missira, Oumar Bongo, son Conseiller et Mamadou Tella, l’Ex-Maire de Daramagnaki qui était le chauffeur du pickup que Joachim cortégeait et un certain jeune de nom de Mamadou que Joachim supportait sur la moto sont les témoins oculaires de l’accident. Selon des sources concordantes, tous ont été entendus par la justice de Paix de Télimélé. Même si nous n’avons pas obtenu leurs déclarations mais une source sûre nous confirme que le chauffeur du pickup a reconnu que c’est son véhicule qui a provoqué l’accident ayant conduit la mort de Joachim.
Mais plusieurs autres questions inquiètent la famille de la victime. Pourquoi les engins ont été vite déplacés sur le lieu de l’accident ? Quelle est la cause d’un accident qui peut déchirer les treillis militaires jusqu’à couper le ceinturon?
Pourquoi les autorités ont préféré évacuer la victime jusqu’à Sangarédi à une quarantaine de kilomètres pendant qu’elles étaient à moins de deux kilomètres du poste de santé de Missira où la victime pouvait recevoir les premiers soins? De nombreux observateurs sont préoccupés par les questions qui se posent.
Affaire à suivre…
Sangarédi, Ibrahima Saapy Diallo pour www.lavoixdupeuple.info