Les requins bleus du Cap-Vert n’ont fait qu’une seule bouchée des Mambas du Mozambique dans leur second match (3-0) livré dans cette 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Des buts venus d’ailleurs dont une frappe de plus de 40 mètres, avec la « complicité » loufoque d’un gardien de buts mozambicain, pas du tout serein. Suffisant pour propulser le Cap-Vert (avec 2 victoires et 6 points) en huitièmes de finale de cette CAN.
L’autre match, sans doute le plus attendu, a permis au Sénégal de s’imposer (3-1) face au Cameroun dans un combat de Lions. Pas du tout affûtés, limités au plan technique, les Camerounais n’ont jamais réussi à prendre l’ascendant sur les champions d’Afrique en titre qui ont dominé la rencontre. Les (trop) rares occasions dans une faible période de baroud d’honneur alors que le score était à 2 buts à 0, étaient trop laborieuses pour être sérieuses.
Face aux Lions indomptables (pas tant que ça désormais !), on a vu des fauves de la Savane leur donner une véritable leçon de foot. Dans cette rencontre du Groupe C, les Camerounais ont souffert le martyre avec le pressing sénégalais ! Avec en prime un but dans les dernières minutes comme pour s’offrir leurs crinières et leur ôter toute illusion. Score final : 3 buts à 1.
Enfin, dans le dernier match du même Groupe C, le Syli national de Guinée a marché sur les Scorpions dominés quasiment de bout en bout. N’eut la malchance de l’attaquant Mohamed Bayo, le score aurait pu être beaucoup plus lourd. Un but d’Aguibou Camara aura suffi à la victoire du Syli (1-0).
Le loquace technicien belge Tom Saintfiet peut donc tranquillement avaler son chapeau et méditer sur son expression collée quelques heures plus tôt à la Guinée qu’il avait qualifiée de « petite équipe ». Une belle revanche après l’élimination de 2022 en huitièmes de finale.
Le Sénégal est aussi d’ores et déjà qualifié et il faudrait un concours de circonstances désastreuses pour empêcher les poulains de Kaba Diawara, avec déja 4 points, de ne pas se qualifier directement en obtenant soit une des places qualificatives (1ère ou 2ème place) ou, au pire des cas, prendre l’un des tickets réservés aux meilleurs troisièmes…
Une belle CAN !