En ce début du mois de Ramadan et du carême chrétien, les citoyens se plaignent encore de la cherté des produits de premières nécessités, au grand marché de Kissidougou par exemple, malgré les dispositions prises par le gouvernement pour alléger le panier de la ménagère pendant cette période, la mesure tarde encore à être effective. Sur ce marché, le sac de riz de 50 kg est négocié entre 340 000 et 350 000 de francs guinéens.
Selon une habitante de cette préfecture : « Actuellement, les prix ne sont pas standards, ça varie temps en temps, parce que la fois passée on revendait un bidon d’huile à 315 mille francs guinéens, actuellement, ce même bidon est revendu à 350 mille francs guinéens, les prix d’oignons aussi, c’est la même chose ».
Le riz, le sucre, l’oignon ainsi que l’huile végétale ne sont pas les seuls affectés par cette cherté, plusieurs autres denrées de grande consommation sont aussi concernées. « À chaque fois qu’on demande à nos maris que ça ne va pas, pour eux ce qu’on dit n’est pas une réalité. Mais je pense que, comme vous-mêmes, vous êtes au marché, vous allez aussi faire vos enquêtes. L’huile d’arachide qu’on payait à 180 000 francs guinéens, nous sommes maintenant à 300 mille francs guinéens et quelques, les cubes Maggi qu’on payait à 15 000 à 13 000, maintenant, c’est à 22 500 francs guinéens », a-t-elle déploré.
En attendant l’application effective de cette décision gouvernementale concernant la baisse des prix des denrées de grande consommation, les populations de la ville de Kissi Faramaya continuent de prendre leur mal en patience.
A noter qu’un protocole d’accord de concertation entre les autorités et le secteur privé a été signé. Il a pour objectif, instituer un cadre permanent de concertation entre la Direction Générale des Douanes et les acteurs du secteur privé guinéen. Cette initiative permettra d’améliorer à l’avenir le processus de dédouanement, afin de garantir plus de fluidité et de rentabilité pour une croissance économique de la République de Guinée.
Robert Sidi Tolno