L’on en sait un peu plus sur l’incendie qui a ravagé la plantation de 14 hectares d’anacardiers dans la préfecture de Kindia (Basse Guinée). Une plantation de la société ‘’ODALBAS Agricole’’.
Kindia : Une plantation d’anacardiers de 14 hectares incendiée par des inconnus (victime) !!!
Selon la victime, Amadou Oury Sow un compatriote guinéen qui vivait aux Etats Unis, c’est un travail de 3 ans et 6 mois qui est consumé par l’incendie criminel.
Le drame s’est produit le vendredi 25 décembre 2020, à Camaraboungni, dans la sous-préfecture de Friguiagbé, Préfecture de Kindia. « C’est pendant la prière du vendredi, 25 décembre, à 13h que des personnes inconnues sont venues à la ferme. Il se trouvait que le gardien était à la mosquée pour la grande prière de vendredi. Ces gens ont mis le feu. Lorsque les voisins ont aperçu les flammes, ils sont aussitôt arrivés sur les lieux et ont commencé à appeler au secours pour que les gens viennent à l’aide. Mais le feu avait déjà pris de l’ampleur, ils ne pouvaient donc l’éteindre. C’est ainsi que le feu a réduit ma plantation en cendre. Une plantation de 14 hectares d’anacardiers, dont 10m entre les lignes et 8m entre les plantes. Et il y avait certaines plantes qui avaient commencé à donner des fruits. J’espérais que, dans une année ou deux, j’allais pouvoir commencer à récolter », a témoigné monsieur Sow chez nos confrères d’africaguinee.
Ce n’était pas seulement de l’anacardier qui s’y trouvait dans cette plantation, à en croire la victime : « A l’intérieur aussi je faisais de l’élevage, (moutons, chèvres et des poulets du pays), mais tout s’est parti comme ça en fumée. C’est un travail de trois ans de mon entreprise Odal Bar qui vient d’être calciné. Or, je paie régulièrement l’impôt et j’ai tous les documents administratifs au complet. Pendant trois ans six mois, je fais ce travail. J’ai commencé par une pépinière chez moi à Bentourayah avant d’envoyer les plantes dans cette ferme que j’ai entretenue durant toutes ces années ».
Le jeune entrepreneur a expliqué le mode de son fonctionnement : « Du lundi au vendredi je travaille au marché. Le soir je bouge à 21h pour aller passer la nuit dans ma plantation. Le samedi et le dimanche je profite pour y travailler. Durant tous ces trois ans, je viens passer les week-ends en brousse pour pouvoir travailler dans ma plantation. Aujourd’hui je suis un homme abattu car j’ai tout perdu. Je tends la main à l’Etat et aux bonnes volontés afin qu’ils m’aident » a-t-il plaidé.
Oumar M’Böh pour Lavoixdupeuple
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