Selon le correspondant de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP), les étudiants de l’université de Kindia mécontents de la hausse des frais d’inscription et de réinscription ont décidé de créer ‘’le collectif des étudiants pour la réduction des frais d’inscription et de réinscription’’.
Ils étaient massivement sortis ce jeudi, 17 décembre 2020, pour disent-ils dénoncer ‘’l’augmentation fantaisiste des frais d’inscription et de réinscription.’’ Le collectif demande un allégement des frais d’inscription et de réinscription afin que les pauvres étudiants guinéens puissent se faire réinscrire dans les jours à venir.
Cette manifestation qui a démarré très tôt ce jeudi matin dans la cours de l’université s’est déroulé sans incident a-t-on constaté.
Les frais qui s’élèvent désormais à 250.000FG et 200.000Fg respectivement pour l’inscription et la réinscription ne seraient pas à la portée des étudiants, fait savoir Alsény Kéita, porte-parole du collectif.
« L’étudiant des marigots du sud payaient 50.000 fg pour s’inscrire 30.000 Fg et 15.000Fg pour se faire réinscrire avant 2018. Depuis lors, nous assistons à une hausse sans retours positif de ces frais qui s’élèvent désormais à 250.000FG et 200.000Fg respectivement pour l’inscription et réinscription. Cependant, cette augmentation n’a nullement impacté la qualité de nos universités et instituts publics en qualité d’équipements de laboratoires et bibliothèques, ni de centres informatiques d’ailleurs. Par ailleurs, nous rappelons que l’étudiant guinéen, outre ces frais d’inscription, rencontrent d’autres difficultés financières en ce temps de Covid-19 telles que : les frais de logement, de nourriture, de transport et de santé qui sont entièrement à sa charge par manque de tuteur. Conscient de cette douloureuse situation que traverse l’étudiant guinéen, le collectif lance un appel à l’endroit des autorités en charge du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour un allégement de ces frais d’inscriptions et de réinscription afin que les étudiants puissent les faire. » A-t-il plaidé.
Il a conclu son discours, en invitant l’état à augmenter les pécules des étudiants qui selon eux est resté inerte depuis 2010.
Il faut noter que les autorités de l’université de Kindia se sont abstenues de tout commentaire.
Source AGP