Le mercredi 1er janvier 2025, un événement aussi rare qu’inattendu a eu lieu dans un village à l’est du Kenya : un objet métallique pesant environ 500 kilogrammes s’est écrasé, laissant les habitants stupéfaits.
L’Agence spatiale kényane a rapidement confirmé qu’il s’agissait d’un fragment spatial, probablement un débris provenant d’une fusée.
L’objet, partiellement brûlé, a été découvert dans une zone rurale. Il présente la forme d’un anneau métallique, endommagé par la rentrée atmosphérique, et suscite un vif intérêt auprès des autorités et des chercheurs. Si la scène a pu paraître inquiétante pour les villageois, les experts sont intervenus pour minimiser les risques.
Le Major Aloyce Were, responsable de l’Agence spatiale kényane, a pris la parole pour apaiser les craintes des habitants : « Nous pouvons donc confirmer que nous avons localisé l’objet, et que les habitants de la région ne doivent pas avoir peur. Il s’agit d’une partie d’un objet spatial qui a la forme d’un anneau, un anneau métallique, provenant peut-être d’un étage de séparation de fusée. Nous devons évaluer l’impact sur la zone, identifier de quel objet spatial il s’agit, afin de pouvoir utiliser les mécanismes juridiques existants en vertu du droit international en ce qui concerne le traité sur l’espace extra-atmosphérique. »
L’incident intervient alors que l’espace devient de plus en plus encombré de débris issus des lancements spatiaux. Avec des milliers de morceaux de fusées et de satellites en orbite, des événements comme celui-ci pourraient se multiplier. Les autorités kényanes ont annoncé qu’elles mèneraient une enquête approfondie pour identifier l’origine du débris et évaluer d’éventuels dommages au sol.
Ce débris spatial vient rappeler l’importance de la gestion des déchets en orbite, alors que les pays du monde entier cherchent à mettre en place des réglementations internationales pour éviter les collisions et protéger la sécurité des populations. En attendant, le Kenya, par l’intermédiaire de son agence spatiale, compte bien utiliser les mécanismes juridiques existants pour traiter cet incident selon les normes internationales en matière de droit spatial.
Source: Africanews