Ce dimanche 21 septembre 2025, Kankan comme d’autres villes du pays, a été le théâtre d’une forte mobilisation citoyenne pour le référendum national. Dans la commune urbaine, le ministre Mory Condé, accompagné de plusieurs autorités locales, a supervisé le déroulement du scrutin, assurant aux électeurs un cadre sécurisé et organisé. Les images des bureaux de vote reflètent à la fois la participation active et l’engagement des citoyens à accomplir leur devoir civique.
Oumar Konaté, un électeur rencontré sur place, témoigne : « Je suis arrivé et j’ai trouvé beaucoup de monde devant moi. Mais j’ai fini par voter dans de bonnes conditions et dans la tranquillité. Je suis venu m’acquitter de mon devoir civique pour contribuer au développement de mon pays. J’invite les autres citoyens à faire comme moi. C’est un acte citoyen important. »
Abou Condé partage également sa satisfaction : « Dans les bureaux de vote, il n’y a pas eu de désordre. Tout se passe très bien. J’ai attendu environ une heure avant de voter. J’encourage les citoyens à venir voter librement et à retourner chez eux dans le calme. »
Cependant, tous les bureaux ne présentent pas le même rythme. Aliou Cissé raconte son expérience dans le bureau « Domicile Cheick Souleymane Sidibé 2 » : « Il est 15 heures, je n’ai pas encore voté comme d’autres qui partagent le même bureau que moi. Ce bureau n’est pas sur le lieu indiqué. Où aller voter ? » Certains électeurs se retrouvent donc confrontés à des difficultés d’orientation et d’organisation.
À l’inverse, d’autres bureaux offrent une expérience fluide et sans attente , les électeurs viennent un à un, sans file d’attente, et votent dans le calme, démontrant que la logistique est variable selon les lieux, mais que la participation reste constante et volontaire.
Ainsi, ce dimanche à Kankan, malgré quelques couacs et contrastes logistiques, la population s’est mobilisée. Chacun, à son rythme, a contribué à faire entendre sa voix. Dans ce processus démocratique, chaque bulletin exprimé est un pas vers l’expression collective et la construction citoyenne du futur.
Djoumè SACKO