La drogue Kusch continue de faire des victimes dans les communes de la capitale Conakry. Après les cas enregistrés à Kagblen, c’est au tour de la commune de Kaloum plus précisement au quartier Boulbinet d’enregistrer des cas de victimes. Selon des informations concordantes, ‘’dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 juin, cinq jeunes hommes ont été victimes présumées de la drogue Kush au niveau du débarcadère de Boulbinet’’, dans une zone surnommée « Japon ». Parmi les victimes indiquent nos confrères de mediaguinee, ‘’Christophe Augustin, un ressortissant sierra-léonais récemment arrivé de Kamsar, a tragiquement perdu la vie. Il venait tout juste de rejoindre le groupe. Trois autres jeunes, dont les identités restent à confirmer, ont été évacués en urgence à l’hôpital Ignace Deen. Un cinquième, vu en train de se tordre de douleur, est toujours porté disparu. Des témoins rapportent qu’il aurait été emmené par des individus non identifiés’’.
La zone dite « Japon », anciennement déguerpie lors d’une vaste opération de démantèlement des zones à risque, a vu réapparaître progressivement ses baraquements précaires, souvent utilisés comme repaires de drogue, ont-ils déploré.
A noter que, tout le monde sait que la drogue Kusch est en train de faire des ravages depuis plusieurs années dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Etant donné que la jeunesse constitue l’avenir des pays et du Continent, les autorités devraient interdire l’importation et la consommation de ce stupéfiant constitué de psychoactifs très addictifs et mortels.
Il y a les lieux de fabrication, des mécanismes d’importation mais aussi des lieux de vente et de consommation, qui sont connus, malheureusement la complicité endémique, la lutte tarde encore à être effective, et cela coûtera des vies aux jeunes.
Oumar M’Böh