Les autorités de la transition sous le magistère du Général Mamadi Doumbouya, Président de la Transition ont mis en place, le 4 Décembre 2021, la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF). Objectif, lutter contre la délinquance financière, notamment les détournements de deniers publics et traquer les bandits à col blanc et les mettre à la disposition de la justice, d’où son appellation Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières.
La création de cette Cour avait été bien appréciée par de nombreux observateurs, qui estiment que cela marque la volonté des nouvelles autorités de ne pas laisser impunis les scandales économiques que la presse rapporte tous les jours.
Après plus de trois ans de gestion, quand est-il du contrôle et de moralisation de la gestion publique ? La note que le Garde des Sceaux ministre de la Justice et des Droits de l’homme attribue à cette institution est très faible, parce que selon Alphonse Charles Wright : « Cette CRIEF a été une déception la plus profonde. Elle l’a été par ce que les gens savent de cette CRIEF. Ce sont les hommes qui gèrent les institutions, personne n’est parfait. Mais, lorsque dans un système de lutte contre la corruption où le peuple est en attente des résultats, où des promesses ont été prises, on me dit que le bilan est mitigé, ça me pousse à dire que ça a été une déception » a-t-il regretté.
Il l’a fait savoir ce lundi 12 février 2024, dans la préfecture de Coyah où il a présidé la cérémonie de lancement d’une formation, des acteurs judiciaires notamment les magistrats, greffiers et officiers de police judiciaire (OPJ) avec pour thème : « Les procédures d’exécution et de contrôle des dépenses publiques en Guinée ».
Oumar M’Böh