La Journée Mondiale de la Radio est célébrée le 13 février de chaque année par la Conférence de l’UNESCO depuis 2011. A l’occasion de la 36ème année, le thème choisi est « Radio et Paix ». Pour la circonstance, Mme la Ministre guinéenne de l’Information et de la Communication, Aminata Kaba a fait une déclaration dans laquelle elle note quelques avancées.
Selon elle : « Cette journée offre l’opportunité au gouvernement et aux institutions nationales et internationales ainsi que des associations de Presse de passer en revue le rôle tant bien important de ce médium dans la préservation de la paix, l’enracinement de la Démocratie et la promotion du dialogue social et l’intégration des peuples entre autres. Son accessibilité à moindre coût et sa vitesse de transmission font d’elle le canal le plus prisé par les communautés à tous les niveaux. Aussi, elle favorise par ce biais l’expression pluriel des idées et la libre circulation de l’information entre toutes les composantes de la société » a-t-elle souligné.
Se prononçant sur l’histoire, la ministre de l’Information et de la Communication laisse entendre que la note est bonne : « Dans notre pays l’histoire permet de constater qu’à la radio de la révolution puis à la radiodiffusion nationale elle a servi de relais pour l’installation de politique publique, la promotion, la distraction et l’intégration des communautés » a-t-elle ajouté.
Sur le bilan elle dit ceux-ci : « L’on se réjouit oui de plus de 60 radios privées, 5 radios rurales et de stations de radio se partagent l’espace médiatique national. Une subvention revue à la hausse est accordée à la presse privée, une maison de la presse nationale et quatre maisons de presse régionales et la liberté de la presse reste et demeure en cette période de transition. Sans oublier la signature de la convention de financement entre la Guinée et l’État de la France du grand projet du passage de l’analogie au numérique de la radiotélévision guinéenne et avec d’autres projets qui sont déjà en cours » a-t-elle conclu.
Notre rédaction est allée aussi à la rencontre de certains journalistes notamment Boubacar Barry journaliste reporter dans un média de la place. Il exprime son sentiment. « C’est un sentiment de satisfaction de savoir que le métier que l’on exerce est célébré nous ne pouvons que nous réjouir. Puisque ça vous permet d’augmenter d’ardeur davantage. Personnellement, j’ai grandi avec la radio, donc après les études j’ai décidé d’embrasser ce métier puisque vous savez au même titre que moi ça vous met à l’écart des « ont dits » et des fausses informations. Donc, vous-mêmes, vous êtes au cœur de l’actualité et éventuellement ça vous permet d’actualiser votre niveau d’intelligence. Donc, il faut dire que c’est un plaisir de pratiquer la radio » a-t-il indiqué.
Et de poursuivre, il lance cet appel à l’endroit de ses collègues journalistes : « Vous savez, comme tout autre métier les contraintes sont présentes mais il faut pouvoir les surmonter, et dans ce métier quand il s’agit d’équilibrer l’information, vous avez assez de soucis quand il vous faut rencontrer les gestionnaires de la chose publique qui des fois vous compliquent la situation mais aussi d’autres citoyens qui sont retissant. Mais cela doit être une source de motivation pour les journalistes auxquels d’ailleurs je demande la persévérance et le courage seulement en ça qu’on peut avoir la fierté dans ce que nous faisons, mais aussi de l’autre côté la réunion de tous les matériels qui entrent dans l’exercice du métier, c’est en cela qu’on exerce dans la tranquillité » a-t-il recommandé.
Aliou Maci Diallo pour www.lavoixdupeuple.info
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