Le 11 juillet marque le jour où l’Union africaine (UA) a adopté la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (CUAPLC), il y a 20 ans, aujourd’hui. Une belle opportunité pour la communauté africaine, confrontée à un fléau d’une telle ténacité et d’une telle complexité, pour évaluer les résultats obtenus à ce jour. Elle permet également de questionner « la viabilité et la résilience » des outils juridiques et des organes existants, mais aussi de s’ouvrir à de nouvelles idées porteuses de progrès et de changement. Elle donne enfin l’occasion aux Etats de jauger leurs propres systèmes d’organisation à l’aune des « meilleures pratiques » en cours dans d’autres contrées.
Deux décennies après l’adoption de la convention Africaine de lutte contre la corruption, elle peine à être une réalité sur le continent. Le 11 juillet de chaque année permet aux africains d’approfondir les schémas de lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
La Guinée s’inscrit dans la trajectoire et intensifie la lutte contre la corruption à travers l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption, grâce à la volonté politique exprimée par le Chef de l’Etat, le Colonel Mamadi Doumbouya.
Selon les responsables de ladite Agence, ils sont engagés plus que jamais engagés dans la lutte contre la corruption.
A noter que : « La corruption est devenue un phénomène endémique qui serait à l’origine de pertes annuelles d’un montant de 148 milliards de dollars ».
La Rédaction